Sur le marché international, le baril de pétrole est en hausse frôlant la barre de 100 dollars américains. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le marché congolais des hydrocarbures où le Gouvernement n’exclut pas une révision à la hausse du prix du carburant à la pompe, particulièrement pour la partie Sud-est où de graves tensions secouent le secteur. C’est ce qu’a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l’Economie, Vital Kamerhe, en séjour à Lubumbashi (Haut-Katanga). Selon le VPM Kamerhe, cette hausse du prix du carburant à la pompe devait soulager la trésorerie des distributeurs pétroliers de cette partie de la République.
Le prix du carburant à la pompe devait être revu à la hausse dans la zone d’approvisionnement Sud-est de la République Démocratique du Congo. Ce qu’a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l’Economie, Vital Kamerhe, depuis Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, où il est allé s’entretenir avec les opérateurs économiques du secteur pétrolier.
«Il y aura une petite augmentation qui puisse soulager la profession pétrolière et la population», a indiqué le VPM Vital Kemerhe à l’issue d’une réunion avec les pétroliers, rappelant que le Gouvernement devait incessamment «publier une nouvelle structure des prix de produits pétroliers ».
Le VPM de l’Economie nationale motive cette révision à la hausse du prix du carburant à la pompe par le fait d’une augmentation du prix du baril de pétrole sur le marché international qui frôle déjà 100 USD.
«Le pétrole n’est pas produit au Congo. Son prix à l’international a subi une augmentation de 30 %», a fait remarquer le VPM Kamerhe, sans renoncer à la ferme volonté du Gouvernement de compenser au manque à gagner que subissent les pétroliers distributeurs du fait du plafonnement du prix du carburant à la pompe.
«Nous allons payer les manques à gagner le mercredi 4 octobre», a-t-il précisé, évoquant le cas précis des pétroliers du Grand Katanga.
La dernière hausse du prix du carburant à la pompe dans la partie Ouest de la République remonte au 8 juin 2023. Cette augmentation concernait les provinces de l’Equateur, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, la ville de Kinshasa, Boende ainsi que la zone de consommation Nord qui comprend les villes de Mbandaka, Kisangani, d’Aketi, de Bumba et le territoire d’Akula.
A cet effet, le prix de l’essence à la pompe a été fixé à 2.995 FC et 2.985 FC pour le gasoil, le gaz de à 4.831, 57 FC, le Fomi à 2.061,06 Fc. Seul le prix du litre du pétrole lampant a gardé a été maintenu à 2.450 Fc.
Le gouvernement avait justifié cette hausse de prix par sa volonté de «préserver l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers et de renforcer la gestion de la subvention pétrolières en maitrisant la dépense fiscale et le coût budgétaire y relatif ». C’est aussi le même souci qui motive, sans doute, sa décision de revoir à la hausse le prix du carburant à la pompe dans la zone Sud-est.
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