La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas caché sa colère à la suite, dit-elle, de nombreusesinterférences du ministre des Sports et Loisirs, Serge Nkonde Chembo, dans le fonctionnement de la Fédération congolaise de football association (Fécofa).
Dans une lettre adressée au ministre des Sports et Loisirs, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, lui rappelle «le principe de non-ingérence auquel est soumise la Fécofa».
A la Confédération africaine de football (CAF), on s’agace de nombreuses interférences du ministre des Sports et Loisirs, Serge Nkonde Chembo, dans le fonctionnement de la Fécofa (Fédération congolaise de football association). Dans une lettre adressée le 12 mars 2022 depuis Le Caire, siège de la CAF, son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, n’a pas hésité à exprimer sa colère au ministre des Sports, lui rappelant l’«autonomie des associations membres» de la CAF.
«Les réglementations FIFA et CAF prévoient et imposent toutes deux le respect de l’autonomie de nos associations membres. Autrement dit, les organes valablement élus (ou nommés par notre Autorité) des Associations membres de la FIFA et de la CAF doivent pouvoir gérer les affaires de l’association sans interférence de la part des tiers, quels qu’ils soient», indique le secrétaire général de la CAF. Et d’insister : «Nous devons être attentifs au respect de notre organisation et de ses statuts».
A défaut d’enfreindre à ces principes, il note que la CAF sera amenée à prendre de «lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à sa suspension».
Francis M.
