100 jours du Gouvernement : départ rassurant pour Suminwa avec Muyaya, Fwamba, Mutamba et Boji en première ligne (Sondage Les Points)

Le gouvernement de Judith Suminwa a récemment célébré ses 100 premiers jours au pouvoir, marqués par des initiatives prometteuses et une dynamique de collaboration au sein de l’équipe ministérielle. En tête de cette nouvelle administration, des figures clés telles que Muyaya de la Communication, Fwamba des Finances, Mutamba de la Justice et Boji du Budget se sont distinguées par leur engagement et leur efficacité.

Selon un sondage réalisé par Les Points, la population semble réceptive aux actions entreprises par le gouvernement. Les résultats montrent une satisfaction croissante envers les mesures prises pour améliorer la sécurité et la situation humanitaire dans le pays. Les ministres, en particulier ceux mentionnés, ont été salués pour leur capacité à répondre aux préoccupations des citoyens et à instaurer un climat de confiance.

Les défis restent nombreux, mais le départ de Suminwa et de son équipe est perçu comme un signe d’espoir. Les attentes sont élevées, et les membres du gouvernement sont appelés à maintenir cette dynamique positive pour transformer les promesses en résultats concrets. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer la pérennité de cette tendance et la capacité du Gouvernement à naviguer dans les complexités politiques et sociales de la République Démocratique du Congo.

Ci-dessous, les conclusions du Sondage Les Points.

Econews

« Bilan 100 jours du gouvernement, Suminwa effectue un départ rassurant, ses soldats, Muyaya, Fwamba, Mutamba et Boji ont marqué les points »

Plus de cent jours se sont écoulés depuis l’investiture, le 12 juin dernier par l’Assemblée nationale, du gouvernement Suminwa, le tout premier du second quinquennat du Président Tshisekedi et le tout premier dirigé par une femme. Ce gouvernement, dont la composition, très attendue, a tenu en haleine toute la nation des mois durant, a effectué les premiers pas qui rassurent sur la mise en œuvre de son programme d’actions.

Ce sont les renseignements généraux majeurs qui se dégagent du sondage réalisé du 03 au 05 octobre 2024 à Kinshasa et dans les différents chefs-lieux du pays pour évaluer l’action de départ de l’équipe Suminwa. Au total, 57,8% des personnes interrogées soutiennent que le bilan, au terme des 100 jours, est positif contre 26,9% négatif, alors que 11,3% d’entre elles ont respectivement jugé ce bilan mitigé. Parmi les sondés, 4% se sont abstenus de tout commentaire (voir graphique 1).

Le gouvernement Suminwa a été investi sur base d’un programme d’actions ciblant particulièrement 8 domaines, à savoir: l’économie, l’agriculture, la sécurité et la défense, les infrastructures, l’eau et l’électricité, les services publics, la santé et l’écologie.

Plusieurs reformes et actions ont été réalisées dans les 100 jours du gouvernement Suminwa 1 notamment dans le domaine de l’économie, l’équipe Suminwa s’en est tirée avec des résultats impactant, consécutifs aux réformes amorcées et mesures courageuses prises pour une gestion efficiente des finances publiques 75,3% Ce qui a notamment permis la diminution sensible des paiements en procédure d’urgence et la maitrise du cadre macro-économique avec comme conséquence la stabilité du taux de change, la réalisation et le dépôt du projet de la loi budgétaire exercice 2024-2025 dans un temps record; la diminution du prix de carburant dans les stations-service, etc.

Sur le plan de l’administration publique, le gouvernement Suminwa, en 100 jours, a relevé le défi d’engager résolument le pays dans la voie de la maitrise des effectifs par la publication des annuaires alphabétiques et numériques des fonctionnaires de l’Etat, identifiés et certifiés réguliers dans le Fichier de référence de l’administration publique (FRAP). A cela s’ajoute la régularité du paiement des agents publics à échéance fixe, le dégraissage des effectifs, la régularisation de la situation des agents non matriculés, etc.

Sur le plan de la sécurisation des personnes et leurs biens, le gouvernement a affiché une attitude intraitable contre les pratiques ayant longtemps mis la sécurité des personnes et de leurs biens en danger. Il a, par le biais du ministère de l’Intérieur, doté la Police des équipements nécessaires pour sécuriser la population, imposé le respect des mesures sécuritaires notamment sur la voie publique, etc.

Outre ces actions à impact visible, on souligne également le rentré scolaire réussie 2024-2025 et la maitrise de l’évolution du virus Mpox.

De manière globale, l’action de la Première ministre Judith Suminwa au bout de ces 100 jours a connu une adhésion prometteuse au sein de l’opinion congolaise.

Ce bilan de départ flatteur du gouvernement Suminwa a été rendu possible grâce au travail de terrain et des titans abattu par les membres de son équipe et chacun dans son domaine d’intervention.

Le hit-parade des membres de l’exécutif est constitué des onze ministres qui ont su tirer leur épingle du jeu en obtenant la barre de 50% ou plus (voir graphique 2). Chacun en ce qui le concerne a tenté de sauver les meubles.

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, décolle

Patrick MUYAYA en tête de sondage cents jours du Gouvernement SUMINWA pour avoir assuré avec brio la continuité et la consolidation des acquis du mandat du Président Felix TSHISEKEDI.

Depuis l’organisation des Etats Généraux de la Communication et Médias en janvier 2021, MUYAYA incarne mieux la continuité dans son département, en mettant en œuvre les recommandations des travaux des Etats Généraux de la Communication et Médias ainsi que le Programme d’Actions du Gouvernement SUMINWA.

Lors de ces cents premiers jours, outre les comptes rendus des Conseils des ministres, l’amélioration de l’image de marque du Pays à l’international par des interventions dans des médias internationaux ainsi que les briefings hebdomadaires assurent la recevabilité des Actions du gouvernement qui permettent au Congolais d’être au contact des réalisations du Gouvernement.

En bon élève, MUYAYA assure la mise en œuvre de l’axe stratégique 4.5.1. : « Poursuivre et parachever la réforme du cadre normatif et institutionnel du secteur de la communication et médias », se matérialise notamment par :

1. L’appui technique et financier du Gouvernement à l’organisation avec succès du 10ème Congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo, instance en charge d’autorégulation de la profession des journalistes en République Démocratique du Congo et ce par : La gestion efficace et efficiente des fonds disponibilisés par l’Etat ; L’actualisation et l’unicité des textes de l’instance ; L’élection d’une nouvelle équipe dirigeante.

2. Présentation au Gouvernement d’un d’une stratégie sur l’effectivité de la collecte de la Redevance audiovisuelle par les télédistributeurs avec pour but d’assurer la continuité de la modernisation des médias publics dont la Radio-Télévision Nationale Congolaise qui connaît déjà un changement de taille.

3. Réappropriation du Projet de loi fixant le statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo par les commissions du gouvernement pour : Affirmation de la définition du journaliste et ses assimilés ; Renfoncement du pouvoir de la régulation et l’autorégulation;

– Instauration d’un répertoire des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo.

4. Présentation au Gouvernement d’une stratégie de la salubrité médiatique pour assainir l’espace médiatique de la République Démocratique du Congo par : Le contrôle documentaire des Éditeurs de programmes ; La déconnexion ou retrait des chaînes dans le bouquet public ou privé ; La connexion des chaînes en ordre.

5. La présentation au Gouvernement d’une stratégie de coordination de la Communication du Gouvernement par notamment : La continuité de l’implémentation de la charte graphique du gouvernement ; L’harmonisation des éléments de langages des éléments à diffuser au Journal Télévisé.

6. Relance des activités du Comité de suivi des recommandations des États Généraux de la Communication et Médias dans le but d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces dernières de manière permanent.

Il est crédité de 68,2% et occupe la première place et la deuxième place est occupé par Doudou Fwamba, ministre des Finances avec 67,7%.

Attendu au tournant, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi est en train de donner la preuve qu’il a les épaules pour redresser les finances publiques. A la tête du stratégique ministère des Finances, Doudou Fwamba a amorcé des réformes et pris des décisions courageuses dont les effets se font déjà sentir sur la vie socio-économique de la population. Au nombre de ces effets, la stabilité du taux de change, la stabilité des prix des produits de première nécessité, la régularité de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat avant le 25 de chaque mois. Il a également le mérite d’avoir réduit sensiblement les dépenses en mode urgence et d’avoir engagé le pays dans la lutte contre les abus fiscaux en signant deux conventions. Notamment celle relative à la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices (BEPS) ainsi que celle portant sur la Règle d’assujettissement à l’impôt (RAI).

Classé troisième du hit-parade gouvernemental Aimé Boji, ministre d’Etat au Budget totalise 64,8% de cote d’amour. Durant ses 100 jours, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a fait l’économie de deux Projets de textes, à savoir : le Projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024 et le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 ainsi que le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027.

Après toutes ces années passées aux commandes du ministère du Budget, Aimé Boji a non seulement relevé, une première fois, le défi de déposer le Projet de loi des finances à temps, notamment dès la rentrée parlementaire de septembre. Il a aussi et surtout réussi le pari de régulariser le dépôt à temps de ce texte qui détermine le budget de l’Etat. Il en a fait preuve à la rentrée parlementaire du 15 septembre dernier en permettant à la Première ministre de déposer le projet de budget 2025 chiffré à 49,8 milliards de francs congolais (environ 18 milliards de dollars) avec une nette amélioration de 21% comparé à celui de 2024.

A la quatrième place se positionne Constant Mutamba, ministre d’Etat à la Justice, selon la rue, est l’homme par qui la vision de bâtir un État de droit en RDC, chère au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, va prendre corps. En ces 100 jours, il a bougé les lignes au point de déclarer la guerre aux magistrats véreux et corrompus pour que seul le droit puisse être dit dans le traitement de chaque dossier. Il a réussi à enclencher le processus de désengorgement des prisons du pays en surpopulation carcérale. On lui doit en plus l’augmentation des recettes judiciaires grâce à la bancarisation des droits, taxes et redevances.

Cependant, Constant Mutamba, en dépit des résultats qu’il engrange, fait face à des critiques acerbes de la part d’une frange de l’opinion (catégorie académique) qui considère que ses méthodes sont dépourvues d’assises juridiques et légales.

Il récolte 62,6% d’opinion favorable et se fait suivre par Mukoko Samba, vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale 61,5%, le VPM à l’Economie nationale n’a pas attendu pour prendre des initiatives courageuses visant à lutter contre la vie chère et à favoriser l’augmentation du pouvoir d’achat de la population.

Il a notamment pris des mesure fiscales et parafiscales devant favoriser la baisse des prix de certains produits de première nécessité comme la viande, le poisson, le poisson salé, l’huile végétale, le maïs, le sucre, le lait en poudre.

Notamment en rencontrant les gros importateurs des produits de première nécessité en RDC et en lançant une opération de contrôle sur le terrain de la structure des prix.

Mukoko Samba, pour s’assurer de l’impact de ces mesures sur le panier de la ménagère, a lancé le contrôle sur le terrain de la structure des prix, question de s’assurer cette structure est conforme à la ligne tracée par le gouvernement.

La baisse du prix de carburant dans les stations-service fait également partie des actions phare du VPM en charge de l’économie très saluée dans l’opinion.

Malgré les vagues des tensions entre lui et les délégués syndicaux de l’administration publique, Jean-Pierre Lihau, vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique s’impose à la sixième place dans le palmarès avec 58,7%.

A en croire les observateurs, il est l’un des acteurs clé de la rentrée scolaire globalement apaisée et sans grève sur l’ensemble du territoire. Et ce, pour avoir conduit des mains de maitre les discussions entre le gouvernement et le banc syndical des enseignants. Ces discussions ont accouché d’un « compromis républicain » ayant permis aux deux parties de continuer à œuvrer pour l’intérêt des enfants de la République et l’avenir du grand Congo.

Il a également marqué ses cent premiers jours par la publication des annuaires alphabétiques et numériques des fonctionnaires de l’Etat, identifiés et certifiés réguliers dans le Fichier de référence de l’administration publique (FRAP). Grâce à cette stratégie, Lihau a réussi à dégraisser les effectifs des services centraux et des divisions urbaines de Kinshasa, seules unités de l’administration publique concernées par cette 1ère phase de publication de ces annuaires. Ces effectifs sont passés de 450.274 agents déclarés par les administrations à 113.577 validés, hormis bien des cas des retardataires et d’omission. Un pas important vers la maitrise des effectifs et la fin des agents doubles.

Classé 7ème du hit-parade de l’exécutif national avec 56,3% le VPM de l’intérieur Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemin Shabani, le garant de la sécurité des Congolais a donné le ton de son mandat en dotant la Police nationale congolaise (PNC) des équipements nécessaires à la réalisation de son travail. Il a aussi mis un point d’honneur sur l’amélioration des conditions de travail des policiers en mettant au point un programme de remplacement de tous les sousciat de la République par des structures plus modernes.

Les premiers pas du VPM Shabani ont en plus été marqués par une initiative pédagogique visant à garantir la sécurité de la population par le respect des textes légaux et autres règles.

Gilbert Kabanda, ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique a remporté un franc succès avec l’organisation de la 2ème édition du Forum génie scientifique congolais ouvert par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, lundi 26 août 2024 au Palais du peuple. Organisées par le ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique, ces assises visaient à promouvoir des inventions et innovations « Made in Congo ». La finalité étant de faire participer l’élite scientifique et technologique congolaise au développement socio-économique du pays. Volonté exprimée dans le Programme d’actions du gouvernement et rappelée par la Première ministre le 25 juin 2024 lors de la clôture de l’atelier sur l’apport du ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique dans le PAG.

Ce secteur piloté par Gilbert Kabanda, ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique, pourrait booster tous les 6 piliers de ce programme gouvernemental.

Le ministre Kabanda fait siennes les instructions et missions lui prescrites l’année dernière par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ces instructions ont notamment porté sur la nécessité d’identifier, d’évaluer et de recommander au gouvernement pour injection dans l’économie congolaise, des œuvres méritoires du génie scientifique congolais.

Le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique Gilbert Kabanda a toujours plaidé pour que le gouvernement initie un projet de loi à soumettre au Parlement dans le meilleur délai pour la création et l’organisation d’un Fonds souverain d’appui au développement scientifique et technologique de la RDC.

Il totalise 53,4% d’opinion favorable et se classe huitième du palmarès.

La liste n’est pas exhaustive : Hydrocarbures Aimé Molendo Sakombi ; Sports et Loisirs Didier Budimbu ; Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté Raïssa Malu clôturent le hit-parade avec respectivement : 52,1% ; 50,6% et 50,4%.

Les restes des ministres sont sous la barre de 50%.

Sondage Les Points