La ruée vers l’Assemblée nationale

Il fallait s’y attendre : la CENI a décidé de prolonger jusqu’au dimanche 23 juillet la période de dépôt des candidatures à la députation nationale. Raison officielle invoquée : il se trouverait des circonscriptions où des candidats s’étaient à peine manifestés, et d’autres où ils n’ont pas donné signe de vie du tout! Une explication bien huilée, mais les observateurs avertis ne sont pas dupes. La vérité est ailleurs.

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En fixant à 21 jours le délai de dépôt des candidatures à la députation nationale (du 24 juin au 15 juillet 2023), la Commission électorale nationale indépendante… n’avait apparemment pas pris la mesure des difficultés résultant de l’augmentation exponentielle du nombre de partis politiques reconnus par le ministère de l’Intérieur. De près de 600 formations politiques qui avaient concouru au même scrutin en 2006, elles étaient au nombre effarant de 910 au 20 juin 2018, un record mondial absolu.
L’analyse de la liste des partis politiques ne laisse pas de poser des interrogations. En effet, plus de 300 d’entre eux ont été agréés entre le 1er février 2019 et le 20 juin 2023. Pire, il se trouve jusqu’à plus de dix partis politiques ayant reçu leur agrément le même jour ! On l’a aisément compris : tous ces mouvements politiques se réclament de la « vision du chef de l’Etat » à qui ils comptent apporter une majorité écrasante ! De simples associations de soutien à Fatshi, elles se sont muées en partis politiques agréés quasi mécaniquement.
Alors, si tous ces mouvements, plus ou moins crédibles s’annoncent bruyamment et la menace à la bouche dans les Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC), il en résulte une cohue indescriptible. La même anarchie serait également observée à l’UDPS où la direction du parti serait dépassée dans l’harmonisation des listes. Selon des sources crédibles, les BRTC de Kinshasa auraient enregistré à la veille de la date de clôture pas moins de 50. 000 dossiers de candidatures UDPS et Alliés. D’où la prolongation maquillée par la frilosité de candidats dans certaines circonscriptions.
Si plus de 29 mille candidats s’étaient disputés les suffrages aux législatives nationales de 2011, un chiffre qui avait, à l’époque, soulevé un tollé général soutenu par le profil improbable de certains candidats (qui passeront pourtant par les mailles des filets et siègeront allègrement à l’Assemblée nationale), le spectacle à venir sera autrement plus surréaliste. Pas moins de 100 mille candidats seront en lice.
Un autre record en perspective !

Econews