Facilitateur de la CEEAC, Félix Tshisekedi en mission de paix à Ndjamena

Désigné comme médiateur de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) dans la crise tchadienne, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a entamé, mardi 18 juillet, une mission de paix à Ndjamena, capitale du Tchad, l’objectif étant de parvenir à ramener autour d’une table des discussions toutes les forces vives du Tchad.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, facilitateur de la CEEAC pour la transition politique au Tchad, est arrivé à Ndjamena, le 18 juillet 2023. Le Chef de l’État a eu tête-à-tête avec son homologue tchadien, Mahamat Idriss Deby.

En mission au Tchad, le président de la RDC prévoit de rencontrer les principaux partis politiques et les membresde la Société civile tchadienne ainsi que les représentants de l’ONU, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Etats-Unis.

La mission confiée au Président de la RDC est de concilier les vues de différentes parties prenantes au processus de transition au Tchad, afin de trouver un accord devant mener aux élections, et de promouvoir la paix dans ce pays, indique la Présidence de la RDC.

C’est en marge du Sommet extraordinaire de la CEEAC, tenu en octobre 2022 à Kinshasa, que le Président Félix Tshisekedi avait été désigné «facilitateur» dans la crise tchadienne.

Ce sommet consacré au «processus de transition politique au Tchad» a été organisé, à l’initiative de Félix Tshisekedi, alors président en exercice de la CEEAC, quelques jours après des manifestations qui ont fait une cinquantaine de morts le 20 octobre 2022 au Tchad.

Le président tchadien Mahamat Idriss DébyItno était lui-même présent à la réunion, à laquelle ont participé des chefs d’Etat et représentants des 11 pays membres de la CEEAC.

Dans son discours d’ouverture, M. Tshisekedi, qualifiant les événements du 20 octobre 2022 de «dérapage dramatique », avait déploré que le consensus espéré après un «dialogue national et inclusif », qui était «censé planter le décor » d’élections démocratiques, «semble avoir volé en éclats».

«A peine éteints les lampions de ce dialogue, la crise politique (…) est malheureusement relancée », avait-il constaté.

«Il s’agit à présent de remettre la transition sur de bons rails», avait-il ajouté, avant de lancer les travaux à huis clos.

Après sa désignation comme facilitateur du processus  de transition au Tchad, Félix Tshisekedi s’était engagé à « ne ménager aucun effort pour remplir» sa mission et œuvrer «pour la paix » dans la région.

Son arrivée, mardi 18 juillet à Ndjamena, s’inscrit dans ce cadre.

FRANCIS N.