Sous-traitance dans le secteur privé : FEC et ARSP fument enfin le calumet de la paix

Sous la médiation du ministre de l'Entrepreneuriat, la FEC et l'ARSP ont décidé d'enterrer la hache de guerre.

Entre le tout puissant patronat congolais, Fédération des entreprises du Congo (FEC), et l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé), l’heure est l’apaisement. Les divergences qui ont opposé les deux parties se conjuguent désormais au passé. C’est le résultat des concertations directes entamées, avec la médiation du ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et moyennes entreprises entre d’un côté, la FEC, représentée par son président Robert Malumba Kalombo et, de l’autre, l’ARSP, agissant via son Directeur général Michel Kashal Katemb. Dans les termes du nouvel accord qui les lient, la FEC et l’ARSP se sont engagées à regarder dans la même direction pour concrétiser la vision du chef de l’Etat.

Après des mois de tensions et de divergences, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) ont enfin trouvé un terrain d’entente. Cette nouvelle ère de collaboration marque un tournant majeur dans les relations entre le patronat congolais et l’autorité de régulation, ouvrant la voie à une coopération fructueuse pour l’économie du pays.

Les différends qui ont opposé la FEC et l’ARSP appartiennent désormais au passé, grâce aux concertations directes initiées sous la médiation du ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et moyennes entreprises. Les discussions ont abouti à un nouvel accord qui lie les deux parties, les engageant à travailler ensemble pour concrétiser la vision du chef de l’Etat.

La FEC, représentée par son président Robert Malumba Kalombo, et l’ARSP, agissant via son Directeur général (DG) Michel Kashal Katemb, se sont engagées à regarder dans la même direction pour promouvoir le développement économique de la République démocratique du Congo. Ce partenariat renforcé est un signal positif pour les acteurs économiques du pays, qui pourront désormais bénéficier d’un environnement propice à la croissance et à l’innovation.

La désescalade

Au cours d’une séance de travail organisée par le ministre de l’Entrepreneuriat, Désiré N’zinga Birihanzi, le DG de l’ARSP et le président national de la FEC ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs de la vie économique. Cette résolution clôt un contentieux qui a sérieusement opposé le patronat congolais à l’ARSP

Au-delà du règlement du différend, le ministre Désiré M’Zinga a promis de jeter les bases d’une coopération mutuellement avantageuse entre toutes les parties.

« Il y avait des divergences entre l’ARSP et la FEC. Les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amené les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre », a dit le président de la FEC, résolument tourné vers un avenir radieux.

Pour sa part, le DG de l’ARSP a évoqué l’urgence autant pour son établissement public que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

« Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le Président de la République est entrain de corriger ces erreurs. Actuellement, nous voyons l’intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l’État. Le Président de la République s’investit pour l’entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise. La FEC et l’ARSP sont donc liés afin de relever ce défi », a déclaré, plein d’enthousiasme, Miguel Kashal.

S’unir pour relever le défi

En mettant fin à leurs différends, la FEC et l’ARSP envoient un message fort d’unité et de cohésion au sein du secteur privé congolais. Cette nouvelle dynamique de collaboration ouvre la voie à des opportunités de croissance et de développement pour les entreprises du pays, tout en renforçant la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.

L’apaisement entre la FEC et l’ARSP est donc une avancée majeure pour l’économie congolaise. En travaillant main dans la main, ces deux acteurs clés du secteur privé pourront contribuer de manière significative à la prospérité et au développement durable du pays. Il s’agit d’une étape cruciale dans la construction d’un environnement économique favorable à l’essor des entreprises et à la création d’emplois pour les citoyens congolais.

Econews