Le projet « Technologie, Participation Citoyenne en Santé (TOPICs)» est arrivé à terme en République Démocratique du Congo (RDC), au Bénin et au Burkina Faso. Son but est de contribuer à l’amélioration de la gouvernance en santé par le renforcement de la participation communautaire. Il s’agit de l’amélioration des connaissances des communautés et particulièrement des femmes, des filles et des indigents par la promotion des droits et devoirs en santé.
Ses objectifs consistent à «présenter le projet et les activités réalisées, protéger les résultats issus de la collecte au moyen du numéro vert, amorcer la réflexion sur les leçons apprises. Ce projet de recherche action est implanté au Bénin, Burkina Faso et en RDC ». Il travaille en partenariat avec l’unité de santé internationale du centre hospitalier de l’Université de Montréal et l’Institut de recherche pour le développement ainsi qu’avec des partenaires techniques Africasys (France) et Blue Square (Belgique).
En RDC, ce projet est mis en œuvre à Kenge dans le Kwango par le Rénadef en collaboration avec d’autres associations de la Société civile depuis 2018. La fin de ce projet interviendra, le 31 mars 2022.
En prévision de cette date, le Rénadef, a organisé, le jeudi 27 janvier 2022, un atelier en vue de présenter les résultats de ce projet.
Dans son mot d’introduction, la directrice du projet Topics (USI) de Montréal, Mme Carina Dubois, a remercié le Rénadef pour le travail abattu dans le cadre de ce projet. A ce sujet, elle a salué la ténacité, la motivation, la mobilisation de toute l’équipe du Rénadef.
De son côté, la coor-dinatrice régionale du projet Tropic (IRD) n’a pas tari d’éloges à l’endroit des « Affaires mondiales Canada », partenaire financier du projet, pour son appui qui a permis d’obtenir les résultats qu’on présente ce jour. Avant de noter que l’objectif du projet est d’améliorer la gouvernance en santé à l’aide des technologies.
Quant aux zones d’intervention, elle a cité, Natitingou (Bénin), Kenge (RDC) et Ouagadougou (Burkina Faso).
Parlant des difficultés rencontrées, elle a évoqué la grève des agents de santé et la suspension du comité d’éthique au Burkina. En Rdc, Mme Sandrine a rappelé les élections de 2018 et l’absence d’une politique claire. Au plan sécuritaire, elle a fait allusion au changement de zone de projet (Burkina). Sur le plan technique, il y a eu l’instabilité électrique et l’accès à l’Internet (RDC) et la défaillance du matériel, la lenteur des procédures, la capacité limitée à mettre en œuvre l’architecture téléphonique dans les trois pays.
Dispositif de mise en œuvre du projet
Pour ce qui est de la mise en œuvre, elle a évoqué la mise en place des dispositifs technologiques, l’implantation du numéro vert associé avec un serveur local.
La coordinatrice nationale du Rénadef, Mme Marie Nyombo Zaïna, a indiqué que l’objectif de cet atelier était de vulgariser les résultats du projet Topics. Et de préciser que ce projet pilote a été mis en œuvre à Kenge. Sur le terrain, le projet TOPICs a produit beaucoup d’impacts. Une opportunité pour elle de remercier Affaires mondiales pour son appui financier.
Le représentant de l’ambassade du Canada en RDC, Amadou Kane, a remercié le Rénadef pour son dévouement à ce projet qui, a-t-elle rappelé, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance en santé des populations. Sans oublier l’apport des parties prenantes pour leur implication à ce projet.
Le chargé du projet TOPICs en RDC, Pichel Tshitenge, a fait savoir que ce projet est financé par Affaires mondiales Canada et exécuté dans le Kwango par le Rénadef avec l’accompagnement de plusieurs partenaires, dont USI-CHUM et IRD. Il vise l’augmentation de l’habilitation des femmes, des hommes, des filles et des garçons ainsi que les groupes marginalisés et la participation de ces cibles aux processus démocratiques par l’amélioration du système de santé en RDC.
Pour la mise en œuvre du projet, un service d’appel gratuit a été mis en place pour collecter les avis des usagers des services, a fait remarquer Pichel Tshitenge. Et de noter que 75% des usagers des services de santé sont satisfaits de l’accueil dans les formations sanitaires. Tandis que 20,8% des usagers des services de santé ont écouté un message sur les droits et devoirs en santé alors que 65,3% de prestataires l’ont fait.
A.T.