Après la brouille, entre Tshisekedi et Ruto, le temps est à l’harmonisation des vues

Entre le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son homologue kenyan, William Ruto, l’heure est à l’harmonisation, notamment sur la question concernant spécifiquement le déploiement de la force régionale de l’EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est), placée sous commandement kenyan. On se rappelle que Tshisekedi et Ruto ne partageaient pas la même compréhension du mandat réel de cette force régionale. Profitant de sa présence à Nairobi, en marge de la réunion de coordination des comités économiques régionaux de l’Union Africaine, les deux chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête. Objectif : aplanir les divergences.

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Déterminé à défendre l’intégrité territoriale de son pays, le Président de la République, Félix Tshisekedi, ne pouvait pas ne pas aborder la question sécuritaire en marge du sommet de coordination de l’Union Africaine à Nairobi.
Au siège du bureau régional des Nations Unies à Nairobi (Kenya), le Président Félix Tshisekedi a eu un entretien de près d’une heure avec son homologue du Kenya William Ruto.
Les deux chefs d’Etat n’ont pas fait de déclaration à la presse. Toutefois, leurs entourages respectifs ont confirmé que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC était au centre de leurs échanges.
Le Kenya, convient-on de rappeler, a déployé au Nord-Kivu le gros des effectifs de la force sous régionale de l’EAC, mais sur le terrain les résultats ne sont pas satisfaisants. Entre-temps, l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, continue à piloter le processus de paix de Nairobi censée ramener la paix dans cette partie de la République Démocratique du Congo.

Des propos qui ont irrité Kinshasa
Interrogé en juin dernier sur les antennes de France24, le président kenyan a fait des déclarations qui n’ont pas été bien perçues par les autorités de Kinshasa.
«Nous n’abandonnerons pas le peuple de la RDC. Le problème de la RDC est le nôtre. Lorsque nous sommes allés en RDC en novembre 2022, le M23 était à 7 kilomètres de la ville de Goma. Je peux vous dire qu’il y a eu une cessation des hostilités des trois derniers mois. Le M23 n’est plus aux portes de Goma. Ils ont adhéré au programme qui a été mis en place », avait déclaré William Ruto, répondant à une question sur la présence de la force régionale de l’EAC dans l’Est de la RDC.
Avant de lancer : «Ces deux derniers jours, une mission de l’Ouganda, le Kenya, la RDC, le Rwanda et du Burundi, s’est rendue sur place pour voir la zone de cantonnement des combattants du M23. Nous avons fait d’énormes progrès dans la stabilisation dans l’Est de la RDC. Il y a des cas attaques sporadiques dans certaines régions, car, la solution ne viendra pas en une année. Ce sont des problèmes qui durent depuis plus de 30 ans. Je veux dire par là, qu’il faut nous accorder du crédit. Au cours de six derniers mois, nous avons réussi à faire ce qui n’a pas été fait en 30 ans. Nous avons stabilisé la situation. Aujourd’hui, il y a de réelles chances que le M23 soit cantonné».
Des propos qui ont fini par irriter Kinshasa.

5ème réunion de coordination de l’UA
La réunion de coordination des Comités économiques régionaux, ouverte dimanche matin à Nairobi, est la 5ème de la série depuis que l’Union Africaine a pris l’option de tenir chaque année, à partir de juillet 2019, des réunions à mi-parcours.
Organisée sous le thème «Accélération de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)», ce sommet de Nairobi a connu la participation des présidents en exercice des cinq Communautés économiques régionales (CER) et Mécanismes régionaux (MR), notamment les présidents Abdel Fatah Al-Sissi d’Egypte pour le compte de UA/NEPAD; Bola Tunibu pour la CEDEAO; Ali Bongo Ondimba du Gabon pour le compte de la CEEAC; Evariste Ndayishimiye du Burundi, représenté par son ministre des Affaires étrangères, pour le compte de l’EAC; et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le compte de la SADC.
Le bureau de l’UA a été valablement représenté par son président en exercice Azali Asumani de l’Union des Comores et le sénégalais Macky Sall, le rapporteur du bureau.
S’exprimant en premier au cours de la séance inaugurale, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a salué les efforts réalisés par les Etats africains pour matérialiser la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Tout en reconnaissant qu’il existe quelques contraintes en vue d’une intégration totale, Moussa Faki a invité les états qui traînent le pied à ratifier les instruments juridiques qui consacrent la libre circulation des biens et des personnes sur le continent africain.
Le même appel a été lancé par l’hôte du sommet, Dr William Ruto du Kenya, et le président en exercice de l’UA, Azali Assoumani.
Ce dernier a rappelé les avancées notables de la ZLECAf réalisées au cours des dix derniers mois. Il s’agit, entre autres, de la création d’un fonds d’ajustement, du lancement de l’initiative du commerce guidé et l’officialisation du système africain de paiement et règlement sur le marché financier.
Dans un format réduit à huis clos, les chefs d’Etat et présidents des communautés économiques régionales ont présenté chacun les efforts entrepris en matière d’intégration au sein de chaque bloc sous régional, les contraintes et défis à relever.
Président en exercice de la SADC, le Président Félix Tshisekedi a fait part des prouesses réalisées en son sein en matière d’intégration sociale, infrastructurelle, financière, environnementale, politique, institutionnelle ainsi qu’en termes d’intégration commerciale.
De l’avis de tous, l’Afrique se doit de réussir la libre circulation des biens et des personnes en vue de son développement, nonobstant les écueils d’ordre sécuritaire et conjoncturel.

Econews