Au terme d’un séjour à Kinshasa : Importation du courant par Trade Power, l’EEC et la SNEL se concertent pour une bonne stabilité des réseaux

Réunion de concertation entre l’EEC et la SNEL, représentée par son nouveau directeur général

Dans le cadre des relations d’affaires sur le trading d’électricité importée du Congo/Brazzaville par la société Trade Power, une importante délégation des experts techniques de l’opérateur public du Congo/Brazzaville, appelée «Energie Electrique du Congo (EEC ou E²C)», a séjourné, du 16 au 19 novembre 2022 à Kinshasa, pour des échanges avec les équipes de la SNEL (Société nationale d’électricité) et de Trade Power.
Contrairement aux allégations mensongères tendant à décourager l’initiative de Trade Power, une société privée congolaise à capitaux entièrement congolais, la vérité est telle que Trade Power importe l’électricité de Congo/Brazzaville, restant dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient à l’émergence des capitaines d’entreprises congolaises.
Ainsi, n’en déplaise aux Fake news des réseaux sociaux, après les recherches minutieuses de nos fins limiers, il est prouvé que la société Trade Power importe bel et bien de l’électricité du Congo/Brazzaville qu’elle revend aux clients miniers du Katanga.
C’est dans ce cadre qu’une délégation de l’EEC a séjourné trois jours durant à Kinshasa pour tenir de grandes réunions techniques au cours desquelles les experts de ces deux sociétés (EEC et SNEL) se sont félicités de l’excellence des paramètres techniques de l’électricité fournie par l’EEC à la SNEL pour le compte de Trade Power.
C’est au vu de l’excellence des paramètres techniques actuels de fourniture d’électricité que leurs directions générales ont décidé, au mois de septembre dernier, d’augmenter de 40% la puissance importée, aux termes d’un avenant signé à cet effet.
L’on rapporte que cette réunion a également connu la participation des experts de la grande firme de renommée mondiale d’origine suédoise, ABB, grand fabricant d’équipements à haute tension. A cette occasion, l’entreprise suédoise a été invitée à présenter le rapport final des études sur les équipements de compensation d’énergie réactive qu’il faut installer dans les réseaux de SNEL et de l’EEC pour l’augmentation de la quantité d’énergie que Trade Power peut importer tout en garantissant un fonctionnement stable.
En effet, à la demande expresse de la SNEL, la société Trade Power a commandé ces études à ABB qu’elle a financées sur fonds propres en vue de réduire les fluctuations de puissance à l’interconnexion des réseaux de SNEL et de l’EEC.
Bien avant la tenue de ces réunions, les experts avaient procédé, avec leurs homologues de la SNEL, à la visite des postes à haute tension de la SNEL où sont installés des équipements similaires de compensation.
Il est important de noter que compte tenu du grand déficit d’électricité à Kinshasa, cette importation de Trade Power apporte un grand soulagement au réseau de distribution de la SNEL à Kinshasa.
Dans les milieux des experts, on salue cette belle initiative de partenariat public-privé, conforme à l’initiative des Chefs d’Etat, à savoir Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi, engagés dans le grand projet de la «BOUCLE ENERGETIQUE DE L’AMITIE». Un exemple à suivre au sein de la sous-région.
A noter qu’en plus de l’importation d’électricité, Trade Power a noué des partenariats prometteurs avec d’autres opérateurs privés du secteur congolais de l’électricité pour entreprendre des projets en nouvelle production d’électricité. «Ce sont des initiatives que nous devons tous encourager», a commenté un opérateur du secteur, souhaitant plein succès à Trade Power car leurs initiatives, selon lui, «sont salutaires dans cet environnement de déficit énergétique auquel fait face notre pays, la RDC».
Tout compte fait, il est plus que jamais établi que l’énergie que Trade Power importe de Congo/Brazzaville, depuis plus de deux ans sans interruption, est de plus en plus fiable. Les experts se sont réunis pour conforter cette fiabilité pour une bonne stabilité des réseaux.

Econews