DESORDRES RECURRENTS ET PILLAGE SAUVAGE SYSTEMATIQUE DU PATRIMOINE IMMOBILIER DE l’YMCA

LE FAUTEUR DE TROUBLES A REPETITION A UN SEUL NOM : JIMMY MATULU MUANA KIPONGA

Retour sur un western qui ne dit pas son nom.

Mercredi 6 avril 2022, reste une date fatidique pour les membres et écoles de l’YMCA ASBL, l’une des vieilles organisations de prise en charge des problèmes des jeunes de RDC. Se comportant comme un Kuluna en cravate, sieur Jimmy MATULU MUANA KIPONGA, ci-devant président national suspendu statutairement par le Conseil Exécutif National  a fait une descente fracassante à la Place du 04 Janvier au quartier Matonge dans la Commune de Kalamu, siège social. Entouré des badauds déguisés en tenue professionnelle des gardiens de l’YMCA, se réclamant d’une curieuse « Association FATSHI FOR PRESIDENT » des menaces sur fond des casses. Portes, grilles et mobiliers sautent sous la violence exercée par des délinquants de Fatshi for Président qui distribuent des coups, Bastonnades et gifles aux cadres et membres de l’YMCA qui tentent alors de l’empêcher à s‘introduire au bureau étant régulièrement suspendu. Pour lui, sieur Jimmy MATULU, personne à l’YMCA, aucun organe de l’YMCA, n’a le pouvoir de l’empêcher à présider à sa guise et selon ses humeurs le Conseil Exécutif National de cette ASBL qu’il considère comme un bien sans maître.

Légalistes, pacifistes et épris de l’esprit des lois, les membres de la Haute Direction de l’YMCA s’en sont remis à la justice en portant plainte contre ce fauteur de troubles et repris de justice qui jouit de la liberté provisoire pour besoins des soins médicaux. Pendant que le dossier judiciaire suit son cours normal, le Parquet a pris des mesures conservatoires et de sécurisation des personnes et biens à l’YMCA en intimant l’ordre devant témoins, à sieur Jimmy MATULU MUANA KIPONGA, de ne pas mettre ses pieds à la Place du 4 janvier, Siège national de l’ASBL YMCA – YWCA.

LA CAUSE NDES TROUBLES GENERES A L’YMCA PAR Mr JIMMY MATULU MUANA KIPONGA

Le malheur de l’YMCA vient du fait de la désignation d’un individu cupide, malintentionné et intéressé non pas à la bonne marche de l’institution mais plutôt par le pillage déguisé du patrimoine de l’YMCA épars sur l’ensemble du pays, en la personne de Monsieur Jimmy MATULU. Celui-ci, parrainé par le Secrétaire Général Adjoint MEY GILAMO, ambitionnait le poste de président national, lors de l’Assemblée générale élective de juin 2016 sous l’égide du Ministre Denis KAMBAYI TSHIBUMBU en charge de la Jeunesse, des Sports et loisirs.

Dans l’entretemps, la présidente provinciale YMCA du Kongo Central, une certaine Maître Rita, fut destituée de son poste pour rébellion contre l’ordre établi et contestation de la tenue de ladite Assemblée Générale dont le mérite était de réconcilier les deux camps de l’YMCA en conflit de leadership national. De retour au Kongo Central, la révoquée s’était arrogée le droit de vendre de manière illicite, les biens immobiliers de l’ASBL YMCA en province du Kongo central. Soit une quarantaine des maisons de cette institution à vocation sociale. N’ayant jamais été inquiété, sieur Jimmy, avec son avocat du nom de Bienvenu IKUKU, avec l’appui des avocats n’ayant reçu aucun mandat des liquidateurs légaux.

Seulement, voilà, au lieu de se ranger du côté de la légalité en sa qualité de Représentant Légal et du Président du Conseil Exécutif National chargé de mettre en œuvre les décisions et recommandations de l’Assemblée Générale, sieur Jimmy MATULU s’est soudainement et en violation de ses obligations statutaires, découvert la vocation de prédateur et complice des liquidateurs illicites du patrimoine de l’ASBL YMCA principalement en province du Kongo central. Comme l’appétit vient en mangeant, il nomme, sans en avoir les compétences statutaires et réglementaires, un avocat en guise de liquidateur illégitime, en la personne de Maître IKUKU Bienvenu. Ce dernier, devenu, de facto, membre de l’association de malfaiteurs au sein de l’YMCA, balise le chemin et confère, à l’entreprise de criminalisation organisée au sommet du Conseil Exécutif National, un semblant juridique du rapt qui s’est institutionnalisé sur place au Kongo-central où 107 patrimoines de l’YMCA, en terme des villas, terrains et maisons, ont été pillés avec ivresse et frénésie par des vautours sous l’œil consentant, sinon la complicité, des représentants des pouvoirs publics (gouvernorat de province, titres fonciers et cadastres, force publique etc…).

Ce qui n’est pas sans rappeler la triste odyssée du mauvais sont réservé à cette organisation congolaise qui avait commencé à poser les actes avant même qu’il sort reconnue comme avocat de prise en charge des jeunes gens et jeunes filles de cette République sous le régime despotique du Maréchal Mobutu entre 1971 et 1990. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du premier Congrès extraordinaire du MPR prise le 23 Mai 1970 à N’sele, décision relative à l’élévation du MPR en parti unique et en application de la volonté du dictateur de supprimer tous les mouvements des jeunesses confessionnelles pour les diluer dans la JMPR, le patrimoine de l’YMCA a été à la merci des prédateurs de tous poils. Nationalisée, YMCA vit son patrimoine écartelé entre le Ministère des Affaires Sociales, les casernes de l’armée et de la gendarmerie, les confessions religieuses partisanes et les dignitaires du parti état. Le manque à gagner dû à ce pillage systématique voire systémique a été évalué par les enquêteurs à 9.000.000USD.

Comme si cela ne suffisait à détourner l’YMCA de sa vocation première, celle de réserver des réponses adéquates à la crise de croissance qui secoue la jeunesse du pays, voilà qu’une dame, de surcroit présidente provinciale du Kongo central, en l’occurrence Rita, ouvre la marmite de Pandore avec un montage grossier et sorti tout droit de ses méninges d’une escroc à savoir l’existence d’une résolution fictive d’une imaginaire Assemblée Générale de l’YMCA qui aurait levé l’option suicidaire d’octroyer 40% du patrimoine immobilier de l’YMCA à l’Etat Congolais en échange d’obtention des documents de propriété auprès de conservateurs des Titres Immobiliers pour les 60% restants.

La brèche était ainsi ouverte à partir de l’YMCA du Kongo Central par une dame maffieuse, brèche dans laquelle le président national et représentant légal sorti de l’Assemblée Générale de 2016, sieur Jimmy MATULU MUANA KIPONGA, s’est faufilé en contradiction flagrante de ses fonctions à la tête de l’YMCA.

Face à ce péril en la demeure et pour préserver les intérêts de l’ASBL YMCA-YWCA menacés de l’intérieur par son président national, le Comité Exécutif National, après vérification des faits avérés de complicité avec les dilapidateurs et pilleurs du patrimoine de l’organisation en province du Kongo Central, a pris les mesures conservatoires relatives de la suspension et des poursuites judiciaires à charge de Monsieur Jimmy MATULU MUANA KIPONGA. Placé sous le mandat d’arrêt de la justice congolaise pour sa participation et sa complicité dans le rapt des patrimoines immeubles de l’YMCA sur base d’une résolution fictive de l’Assemblée Générale, il a été transféré dans la maison carcérale de Makala, où il a fait 72 jours.

Cependant, ayant bénéficié d’une liberté provisoire pour des raisons de santé, Jimmy MATULU, triomphant avoir été réhabilité par une décision de justice imaginaire, s’est amené en date du 6 Avril 2022, dans l’enceinte de l’YMCA, où le Conseil Exécutif National lui a interdit l’accès pour commettre des casses. Se comportant comme dans une terre conquise, il a franchi le rubicon en ordonnant à une meute des inciviques se réclamant d’une curieuse structure dénommée FATSHI FOR PRESIDENT pour casser et distribuer des coups aux sociétaires de l’YMCA trouvés sur place. Ainsi, sieur Jimmy MATULU, bravant les us et coutumes qui interdisent à un prisonnier en liberté provisoire d’user les infractions de droit commun, a associé le nom du chef de l’Etat, son Excellence Félix TSHISEKEDI aux actes répréhensibles de barbarie, de gangstérisme et de destructions méchantes des biens appartenant à une Association sans but lucratif ASBL. Le Parquet de Grande Instance de Kalamu a été saisi par le Conseil Exécutif National de l’YMCA pour mettre MATULU hors d’état de nuire à cette organisation à vocation nationale.

En dehors de l’intervention des juridictions de justice pour permettre le retour de la paix et harmonie au sein de l’YMCA, tous les observateurs plaident en faveur de la tenue urgente de l’Assemblée Générale élective de cette organisation dans le but de doter YMCA des dirigeants issus de la volonté des délégués issus des organes statutaires de base. C’est ici où la balle se trouve dans le camp des officiels congolais du Ministère de tutelle, le conseil exécutif national de l’YMCA dit avoir fait sa part

Pour la petite histoire, au mois d’Août 2021, l’Assemblée Générale programmée a été reportée. Le rendez-vous a été pris pour le mois d’octobre 2021. Sur moyens propres, YMCA, qui a engagé des dépenses énormes en termes de moyens de transport, logement, restauration et séjour des délégués des provinces s’est butée, à deux jours de la tenue de l’Assemblée à une instruction du Ministère de la Jeunesse ordonnant un nouveau report à une date ultérieure.

En attendant, la situation administrative et sécuritaire s’est de nouveau empirée, raison pour laquelle les autorités doivent impérativement permettre à l’Assemblée Générale de couper court en se prononçant démocratiquement.

Jean-Bosco NGULUNGU MUANZA NGALA

CP