Grâce à l’accompagnement de l’ANAPI et de l’ARSP, le cabinet d’avocats Gauvin & Raji s’implante à Kinshasa

Spécialiste de la réglementation bancaire, le cabinet Gauvin & Raji va ouvrir un bureau en RDC, où il accompagnera l’implantation d’un groupe canadien actif dans la sous- traitance minière.
Installé à Paris et Casablanca, le cabinet d’avocats Gauvin & Raji a prévu d’ouvrir tout prochainement un bureau à Kinshasa. Un pari pour ce cabinet encore peu coutumier de l’écosystème congolais, concentré sur le secteur bancaire et financier en Europe et au Maghreb. Ses deux associés, Alain Gauvin (un ancien d’Asafo & Co, le cabinet de Pascal Agboyibor) et Kawtar Raji-Briand, ont pris la décision très rapidement dans la foulée de leur venue à la dernière édition de « DRC Mining Week », la grand-messe des miniers en RDC, qui s’est tenue en juin à Lubumbashi.
S’il garde en ligne de mire le potentiel du secteur bancaire congolais, Gauvin & Raji entend accompagner l’arrivée dans le pays d’un acteur spécialisé dans l’extraction minière, en l’occurrence le groupe canadien Procan. Ce dernier est déjà présent sur le continent, plus particulièrement au Maroc, où il œuvre pour le compte de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Des activités pour lesquelles Procan s’appuie déjà sur l’expertise juridique de Gauvin & Raji.
En RDC, le groupe entend se positionner en créant une joint-venture avec des acteurs locaux, dont les identités demeurent sujettes à caution.
Pour préparer son implantation congolaise, la société canadienne et ses conseils au sein de Gauvin & Raji se sont rapprochés de deux instances. La première s’avère être l’Agence nationale pour la promotion des investissements – l’ANAPI, sous la houlette d’Anthony Nkinzo Kamole. La seconde – l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), dirigée par Miguel Katemb Kashal) – veille au respect de la loi obligeant les entreprises actives dans la sous-traitance à être détenues à au moins 51 % par des Congolais.
Avec Africa Intelligence