Hôtel de ville de Kinshasa : pourquoi Deo Kasongo fait-il peur à ses détracteurs? (*) 

Plus que quelques heures pour la fin de dépôt des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de province. Dans la ville de Kinshasa, un candidat émerge du lot. Jeune, talentueux et grand entrepreneur qui a fait ses preuves dans le secteur privé, aux commandes d’une grande machine de communication, dénommé DIVO (Des Idées Valent de l’Or), Deo Kasongo est au cœur de l’actualité. Un seul tweet, repris sur son compte X, a suffi pour emballer la toile : « Je suis prêt ! » Depuis, Deo Kasongo est au cœur d’une vaste campagne de diabolisation qui le présente comme un intrus dans les milieux de l’UDPS. Dans une tribune, dont une copie est parvenue à Econews, Robert Butare, un analyste politique indépendant, démonte ce tissu de mensonges.

À quelques jours de la fin du dépôt des candidatures au gouvernorat de Kinshasa, Deo Kasongo est victime d’une campagne de diabolisation qui ne dit pas son nom.

En effet, cette campagne de diabolisation part du fait qu’il aurait été pressenti comme celui qui est adoubé par ceux qui veulent un vrai changement avec quelqu’un de pragmatique pour remplacer Gentiny Ngobila. Ainsi, ceux qui pensaient que ce poste leur revenait ont mis toutes les batteries en marche pour le diaboliser et le détruire coûte que coûte.

Pour y parvenir, ils tentent de salir sa dignité en alleguant qu’il serait un candidat LGBT homosexuel. Un journaliste de la place qui avait écrit l’article pour lancer cette fausse rumeur a, à travers un tweet et une vidéo en direct de Télé 50, démenti lui-même son information.

Il a affirmé qu’il avait été utilisé pour le salir et a présenté des excuses à Deo Kasongo. «Il y a Dieu dedans», disent ceux qui soutiennent monsieur Kasongo.

Yves Buya, journaliste dont il est question, a regretté d’avoir participé à ce sale boulot et promet  de retirer tous ses articles. La justice pouvait le saisir pour diffamation en vertu du code numérique.

Proche d’Olive Lembe : une fausse piste

Deo Kasongo, qui est un homme d’affaires connu et réputé dans la ville, a plusieurs activités dont une société d’organisation d’événements. Le moins que l’on puisse dire est que l’ancienne première dame qui appréciait son expertise ne cessait de faire appel à lui pour organiser tous les mariages et autres événements pour elle, d’où leur bonne relation courtoise. Néanmoins, il n’a jamais fait les affaires avec l’ex-première dame autre que ces événements (pour lesquels il était bien évidemment retribué) et cela est de notoriété publique d’autant que Deo Kasongo est une personne digne et qui n’a jamais voulu faire les choses comme tout le monde. Il nous revient que depuis deux ans, aucun contact n’a été établi entre eux, malgré que ce candidat gouverneur veille à être et demeurer courtois avec tout le monde.

Pendant 18 ans, au plus fort du pouvoir de Kabila, il n’a pourtant jamais accepté d’adhérer au PPRD, ni de porter un t-short estampillé PPRD, ni de participer à une réunion de ce parti, signe de son caractère d’homme de conviction. Pourtant, il y a un ancien du PPRD, qui est allé ensuite au MLC pour atterrir à l’UDPS qui a déjà une fonction provinciale, se dit plus UDPS que tout le monde et pense avoir plus de droit de citer quiconque, qui serait, selon plusieurs personnes, utilisé par ce dernier, derrière toute cette campagne de diabolisation.

Un combattant de la première heure, sur les pas de son père

Son feu père Dieudonné Kasongo Kimp’evile, un membre influent de l’UDPS, s’est beaucoup investi pour le parti et avec le Sphinx de Limete depuis les années 1990. Ce dernier est décédé la même année qu’Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire en 2017.

Tel père, tel fils, dit-on. C’est en restant sur les pas de son père que son fils, Deo Kasongo, a rejoint l’UDPS, arpentant les rues pour distribuer des tracts tard la nuit dans les rues de Kinshasa avec tous les risques possibles – avec son ami Djumpé Molamba – et qui filmait «en uniforme bleu blanc pour passer inaperçu» des personnes qui tombaient dans les marches pour remettre à son père les cassettes après approbation du Sphynx à l’étranger, pour des campagnes contre le pouvoir de Mobutu.

Son père fut directeur à la Banque du Zaïre, mais étant de l’UDPS, il ne cessait d’avoir des problèmes du fait de son appartenance politique.

En 1993, les parents de Deo Kasongo ont été relégués à Mbandaka pour leur appartenance à l’UDPS. Mbandaka où les conditions de vie étaient exécrables, sans oublier un pillage militaire les avait traumatisés, ils avaient été sauvés de justesse par les villageois grâce à Dieu et à leur bonne relation avec tous les voisins.

C’est réellement grâce à Dieu qu’ils avaient eu la vie sauve.

Ce récit très connu par les habitants de Kingabwa et les membres de sa famille nous a été confirmé.

On ne peut donc pas dénaturer l’histoire. Contrairement à ce qui se dit dans certains milieux où une machine de diabolisation pour déstabiliser le candidat-gouverneur Deo Kasongo, ses racines dans l’UDPS ne font l’ombre d’aucun doute.

Entre l’UDPS et Deo Kasongo, c’est une histoire d’amour qui ne date pas d’aujourd’hui.

C’est donc sans surprise qu’on a vu Deo Kasongo se ranger totalement derrièr le Président Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidentielle du 20 décembre 2023. Il a, à l’instar de tous ceux qui ont participé à l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi sous le label de «Team Fatshi 20», mouillé le maillot pour la grande victoire du Président Félix Tshisekedi.

Ça serait donc malsain de le prendre pour un intrus dans la course au gouvernorat de la ville de Kinshasa.

Sa jeunesse et son talent de manager, d’entrepreneur rompu sont autant d’atouts qui le prédisposent à ce poste.

« Je suis prêt ! »

C’est avec raison qu’il a, dans un de ses tweets, lancé : «Je suis prêt ! ».

Il est prêt à changer l’image de la ville de Kinshasa en gouvernant autrement. Il est prêt à redonner à la ville de Kinshasa toute sa grandeur d’antan. Il est prêt à refaire de la capitale congolaise « Kin la belle » qu’on a connu à l’époque glorieux et qui a fini par disparaître du vocabulaire des Kinois.

Ce qui donne des insomnies à ses détracteurs qui se sont lancés dans une campagne de désinformation éhontée.

Le chien aboie, la caravane passe, rappelle un vieil adage.

Autrement dit, cette campagne de diabolisation ne peut transformer la vérité, mais par contre, peut détruire l’avenir de la ville de Kinshasa si une personne pragmatique n’est pas placée à sa tête.

Les cinq dernières années du mandat du Président Félix Tshisekedi sont essentielles pour son héritage et pour le bien-être de la population congolaise. Rien ne doit empêcher au Chef de l’Etat de faire des choix judicieux autant dans les institutions nationales que provinciales pour changer le cours des choses et redonner le sourire aux Congolais.

Les Kinois méritent mieux. Et Deo Kasongo incarne cette espérance pour, s’il faut le dire en anglais, «Make Kinshasa great again ».

Kinshasa a fait le choix de Deo Kasongo parce qu’il est «prêt ! »

(*) Le titre est de la rédaction

Avec Robert Butare (CP)