KIPAY dénonce la campagne médiatique de l’ONG GLOBAL WITNESS.

• KIPAY écrit au Conseil d’Administration de l’ONG Global Witness et relève que son rapport de décembre 2021 s’appuie sur une «ébauche» d’étude préliminaire de 2016 n’appartenant pas à KIPAY.

• En complément de cette ébauche d’étude d’impact environnemental et social

(EIES) prise en référence, le rapport s’appuie sur des prétendues « correspondances fuitées » attribuées au Représentant de l’Union Européenne en RDC. Par sa lettre du 18 Février 2022, l’Ambassadeur Jean-Marc CHATAIGNER s’en distancie formellement.

• Par ailleurs, le rapport cite des sources de données douteuses qui proviendraient des institutions de références comme l’Université d’Édimbourg qui ne les reconnait non plus.

• KIPAY rappelle que ces publications et communications de Global Witness sont contraires à son propre «Editors Code of Practice» et lui demande de s’inscrire dans la poursuite du débat scientifique constructif pour l’achèvement des Objectifs de Développement Durable.

Par la lettre de l’un de ses avocats, adressée le 21 février dernier, au Conseil d’Administration de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Global Witness, la Société KIPAY INVESTMENTS SARL (KIPAY) dénonce la campagne médiatique et de lobbying en cours qu’elle juge infondée et abusive initiée par Global Witness contre le projet de construction d’un barrage hydroélectrique à Sombwe, sur la rivière Lufira, dans la province du Haut-Katanga, en République Démocratique du Congo (RDC).

En effet, Global Witness entreprend une campagne médiatique et de lobbying, en 2022, usant de son rapport de décembre 2021 qui se fonde sur des critiques des données de 2016, désuètes et incorrectes, portant sur une ébauche d’une étude d’impact environnemental et social (EIES) datant de 2016 attribuée, malencontreusement, à KIPAY.

Sans examen du fond, sans avoir visité le terrain, ledit rapport intitulé «Avant le déluge, un projet de barrage «illégal» pourrait décimer les forêts et la biodiversité de l’un des plus anciens parcs nationaux du Congo», conclut aux prétendues illégalités et menaces du Projet sur les parcs nationaux.

L’opinion émise par l’ONG s’est constituée à partir d’une simple lecture des «correspondances fuitées» attribuées à l’Ambassadeur de l’Union Européenne établi à Kinshasa et une impression exprimée par un réseau d’ONG.

Par la lettre du 18 février 2022 adressée à KIPAY, l’Ambassadeur de l’UE, Monsieur Jean-

Marc CHATAIGNER se distancie formellement en ces termes : « Global Witness n’a aucun lien avec la Délégation européenne en RDC, – ni de façon générale – avec les différentes institutions européennes». Ceci jette encore plus de doutes sur les fondements même de cette étude.

Le rapport de Global Witness se réfère aussi à un rapport qui serait réalisé par des chercheurs de School of GeoSciences de l’Université d’Édimbourg. KIPAY a demandé ce rapport d’experts à ladite Université, qui dit n’avoir pas procédé à une telle publication. Les deux rejets de références soulèvent une sérieuse question sur la crédibilité de l’utilisation des sources.

L’ONG britannique devrait respecter les droits garantis à toute personne humaine par les instruments juridiques internationaux des droits humains, se conformer aux standards élevés du professionnalisme que lui impose son propre Editors Code of Practice et mettre fin à la propagation de fausses informations.

Sombwe est listé dans «l’Atlas des énergies renouvelables de la RDC» (2015). Les études y entreprisent par KIPAY démontrent que le projet est utile, légal et conforme aux normes internationales de gestion des risques d’impacts environnementaux et sociaux. Autant qu’il bénéficie aux communautés locales, le projet s’inscrit dans la logique de protéger les écosystèmes des alentours et ne menace en rien les parcs nationaux.

KIPAY rappelle que l’Etat congolais attend de tout chercheur des propositions de solutions à l’impérieuse nécessité de protéger et promouvoir les écosystèmes, la biodiversité, les droits des communautés locales, et les meilleurs mécanismes d’atténuation de l’impact environnemental et social des unités de production ou de transformation, construites dans les alentours des aires protégées.

KIPAY demande à Global Witness et toutes les partie-prenantes de s’inscrire dans la poursuite du débat scientifique constructif, pour la poursuite des Objectifs de Développement Durable.

Ce dialogue est essentiel pour la réussite de l’électrification de la République démocratique du Congo (RDC).

Fait à Lubumbashi, le 23 février 2022.

KIPAY INVESTMENTS SARL (KIPAY)