Le tragique chemin des révolutionnaires africains : un récit de détermination, sacrifice et déception

CAN 2024 : poussive face à la Zambie, la RDC n’a pas droit à l’erreur ce dimanche contre le Maroc Face à une équipe de Zambie amorphe offensivement, la République démocratique du Congo a perdu des points précieux, mercredi 17 janvier, dans un match dominé de la tête et des épaules, mais finissant sur un match nul (1-1). Ce dimanche face au Maroc, super favori de cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2024), la RDC n’a donc pas droit à l’erreur. En conférence de presse d’après-match, le coach des Léopards de la RDC, Sébastin Desabre, a reconnu l’incapacité de ses attaquants devant le but adverse. C’était la grande faiblesse des Léopards face à la Zambie. Le staff technique a jusqu’à ce dimanche 15 heures (heure de Kinshasa) pour faire monter face au Maroc une équipe conquérante. Désillusion Cruelle désillusion pour la République démocratique du Congo dans son premier match de la CAN 2024. Ils auront tout essayé pour battre la Zambie, mais c’est au final les Chipolopolo Boys qui s’en sortent avec un match nul héroïque, 1-1. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Les statistiques sont à la fois belles et cruelles pour les Congolais, puisqu’ils ont tiré pas moins de 25 fois, alors que les Zambiens n’ont frappé au but que trois fois (!), pour un seul tir cadré, qui d’ailleurs a fini au fond des filets. Un point arraché dans la souffrance Une efficacité insolente pour les hommes d’Avram Grant, qui se sont même permis le luxe de mener dans la partie avec un but des plus… incongrus. Une sortie peu académique du gardien congolais Lionel Mpasi-Nzau est à l’origine de l’ouverture du score de la Zambie. Pas encore revenu dans ses buts alors que la Zambie jouait une touche rapide, le portier a vu Kings Kangwa l’exécuter d’un lob parfait à la 23e minute. Heureusement pour les Léopards, la réaction ne s’est pas faite attendre, et elle est venue par Yoane Wissa, magnifiquement servi dans les six mètres par un Cédric Bakambu lui-même lancé dans la profondeur (27e). Une Zambie qui a plié, mais n’a pas rompu À partir de cet instant, les Congolais ont redoublé d’effort pour essayer de prendre l’ascendant dans la partie dans la seconde période, mais sont malheureusement tombés sur un bon Tresford Mulenga dans les cages pour stopper leurs tentatives, ou bien ont tout simplement manqué de précision. C’est donc un match nul très bien payé pour les Chipolopolo Boys qui arrachent un point à la sueur de leur front, mais plein de regrets pour les compères de Bakambu, qui espéraient un résultat tout autre. C’est sur cette rencontre que la première journée de la CAN s’achève. Concernant la RDC, ils devront être plus tranchants et décisifs pour prendre les trois points dans leur deuxième match, face au Maroc dimanche prochain. Avec Jeune Afrique

Dans les pages tumultueuses de l’histoire africaine, se dessine le récit poignant des révolutionnaires du continent, des figures intrépides qui ont lutté pour l’indépendance, la justice sociale et la dignité. Leurs histoires, souvent empreintes de détermination, de sacrifice et de déception, témoignent d’une quête complexe pour un avenir meilleur.

L’épopée des révolutionnaires africains trouve ses racines dans les luttes anticoloniales du XXe siècle. Des noms tels que Patrice Lumumba, Amílcar Cabral, Thomas Sankara et Steve Biko résonnent comme des symboles de résistance.

Lumumba, le tout premier Premier ministre de la RD Congo, a été assassiné en 1961, devenant ainsi un martyr de la lutte contre l’impérialisme. Cabral a mené la Guinée-Bissau à l’indépendance, mais son engagement a été brisé par une tragique fin en 1973. Sankara, président du Burkina Faso, a incarné l’espoir avant d’être renversé et tué en 1987. Biko, militant anti-apartheid sud-africain, a été assassiné en détention en 1977.

Ces leaders ont incarné la lutte pour une Afrique libre, égalitaire et autonome. Cependant, derrière leurs idéaux nobles se cachent souvent des tragédies personnelles. Les complots internes et externes, la trahison politique et les rivalités régionales ont souvent saboté les rêves de ces révolutionnaires.

La déception a souvent accompagné les espoirs suscités par ces mouvements. Les idéaux de justice sociale ont souvent cédé la place à des réalités politiques complexes, laissant de nombreux citoyens africains pris au piège entre des régimes corrompus et des conflits incessants. Les espoirs d’une Afrique unie et prospère ont souvent été contrecarrés par des divisions internes et des influences étrangères.

Pourtant, malgré les défis et les tragédies, les révolutionnaires africains ont laissé un héritage indélébile. Leurs idées continuent d’inspirer de nouvelles générations de militants. Les leçons de leurs échecs et de leurs succès alimentent les discussions sur la manière de construire un avenir plus juste et plus équitable pour l’Afrique.

En revisitant le triste chemin des révolutionnaires africains, il est crucial de se souvenir de leurs idéaux, de reconnaître leurs sacrifices et de tirer des leçons pour le présent et l’avenir. L’Afrique, avec son histoire complexe, demeure un terrain fertile pour la résilience, la lutte et l’espoir, incarnés par ceux qui ont osé rêver d’un continent transformé.

Tighana M.