Loin du chaudron politique de Kinshasa, Joseph Kabila valide sa thèse doctorale en Afrique du Sud

Totalement effacé depuis la rupture, fin 2020, de la coalition FCC – CACH, le président de la République honoraire a mis à profit son temps pour parfaire ses études universitaires et post-universitaires. C’est loin du chaudron politique de Kinshasa, sur les terres sud-africaines de Nelson Mandela que le « Raïs » boucle sa thèse doctorale en relations internationales. Le sujet de sa thèse à l’université élitiste de Johannesburg a été validé, le jeudi 25 janvier 2024, devant une discussion contradictoire entre les professeurs invités pour la circonstance. Joseph Kabila a donc le champ libre pour finaliser sa thèse qui traite de l’incidence en Afrique des rivalités entre la Chine, la Russie et les Etats-Unis. Un sujet d’actualité où il devra sûrement s’appuyer sur ses 18 ans de présidence de la République pour comprendre les dessous de cette nouvelle guerre froide entre le bloc occidental et le Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud ».

«Geopolitical turn : USA-China-Russia rivalry and implications for Africa » (Traduction : Tournant géopolitique : rivalité USA-Chine-Russie et implications pour l’Afrique). C’est le sujet de la thèse doctorale en relations internationales que prépare le président de la République honoraire Joseph Kabila Kabange à l’université de Johannesburg (Afrique du Sud).

Depuis l’Afrique du Sud, le sénateur à vie Joseph Kabila, que ses partisans appellent affectueusement le «Raïs », était, le jeudi 25 janvier 2024, devant un jury composé d’éminents professeurs sud-africains et britanniques pour la validation du sujet de sa thèse doctorale.

Après avoir passé avec succès cette étape, le chemin est désormais balisé pour la poursuite de ce travail scientifique qui s’insère dans les grands bouleversements géopolitiques mondiaux.

L’homme qui a présidé aux destinées de la RDC pendant 18 ans, avec pour couronnement l’unique alternance pacifique de l’Histoire de ce pays aux réalités géopolitiques complexes, a bien évidemment étalé son expérience vécue sur ce sujet d’actualité. Il attend dès lors la partager avec le monde scientifique dans le cadre de sa formation en relations internationales.

Décidément, Joseph Kabila ne cessera jamais de surprendre. Il réapparaît toujours là où on l’attend le moins.

Econews