PDL – 145 T : un «marathon» pour gagner la bataille des inégalités

Inscrits dans la vision du Président de la République et faisant partie intégrante du Programme national stratégique de développement (PNSD), le Programme de développement à la base de 145 territoires (PDL – 145 T) se fixe de grandes ambitions. Mis en œuvre par le Gouvernement, sous l’œil vigilant du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, ce Programme fait rêver. Pour un coût global de 1,665 milliards USD, le PDL – 145 T a pris en compte tous les ratés des programmes et projets qui l’ont procédé. Tous les garde-fous ont été mis en place pour atteindre, en deux ans d’exécution, l’objectif final, c’est-à-dire gagner la bataille des inégalités entre les villes et le monde rural en insufflant le développement depuis les communautés de base. Mardi devant la presse, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a confié différents acteurs de ce Programme à en présenter tous les contours. Du ministre ad intérim du Plan jusqu’aux représentants des agences d’exécution commises à cette tâche, à savoir le BCECO (Bureau central de coordination), la CFEF (Cellule d’exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles) et le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), personne n’a dérobé à cet exercice. Autant dire qu’avec le PDL-145 T, la RDC s’engage dans une autre dimension de développement.
Le Programme de développement à la base de 145 territoires n’est plus un rêve. Il devient de plus en plus une réalité. Selon les estimations les plus probables, c’est déjà au mois d’avril prochain que les premiers ouvrages seront livrés.
Pour se faire, le Gouvernement s’est appuyé sur trois agences d’exécution, ayant sans doute tiré les leçons de programmes et projets précédents. Ainsi, le BCECO, la CFEF et le PNUD se sont répartis les 145 territoires que compte la République Démocratique du Congo pour apporter le développement depuis la base. Le BCECO a la charge de 43 territoires, 48 pour la CFEF et 54 pour le PNUD.

Mardi, en marge du traditionnel briefing, sous la coordination du porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, chaque intervenant a rendu compte des étapes parcourues. Dans l’ensemble, les travaux évoluent normalement, les premiers ouvrages devant déjà être livré au mois d’avril prochain.
Quant aux mauvaises langues qui assimilent le PDL-145 T à un projet de pré-campagne du Président de la République, Patrick Muyaya a balayé d’un revers, cette hypothèse. «Il n’y a aucun agenda politique derrière ce programme », a-t-il martelé, donnant l’occasion au ministre ad intérim du Plan, Crispin Mbadu Phanzu, de décrire tous les contours d’un programme qui incarne l’ambition de grandeur de tout un pays.
Les trois agences d’exécution ont reçu le plein pouvoir d’accompagner la mise en œuvre de ce Programme. «Le challenge est tel que c’est un défi qui est lancé à toutes les agences», a dit, à ce propos le ministre a.i. du Plan.

Une position que soutient le délégué du PNUD qui note qu’au travers de ce programme «c’est un projet marathon qui va apporter un plus dans le développement de ce pays ». Ce que soutient le Gouvernement qui, par son porte-parole, a fait comprendre que «le but est de faire profiter ce projet aux entités locales».
Ainsi, un montant de 10 millions de dollars américains est alloué à chaque territoire pendant les deux ans de mise en œuvre de ce programme.
Rien ne se fait dans l’arbitraire, a tenu à préciser le ministre a.i. du Plan : «Les projets sont ciblés par des communautés locales, par voie de concertation avec des acteurs clés de la Société civile».

Ce qui a fait dire à Patrick Muyaya que «ce programme nous permet d’être au contact des réalités locales à tous les niveaux».
Le PNUD y croit. Selon son délégué, «c’est aussi une question de crédibilité », pour cette agence du système des Nations Unies. «PNUD: Nous travaillons pour faire du PDL-145 T un accélérateur des Objectifs de développement durable (ODD) », note-t-il.
Le coût global de ce Programme est de 1,665 mds USD, dont 752 ont été déjà disponibilités. Une partie de ces fonds provient des allocations DTS obtenus du Fonds monétaire international (FMI).
A ce jour, 562 millions USD ont d’ores et déjà été mis à la disposition de trois agences d’exécution, pour éviter tout arrêt des travaux.

Econews