Ports maritimes illégaux : Chérubin Okende promet de rétablir l’autorité de l’État

Au ministère des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, son titulaire, Chérubin Okende, va-t-en guerre contre les ports maritimes illégaux, détenus par des privés sur le bief maritime de la RDC, entre la ville de Matadi et la cité côtière de Banana. En attendant la finalisation du rapport commandé par le Gouvernement, il annonce de grandes décisions pour rétablir l’autorité de l’Etat et dans ses droits.

Au Gouvernement, on est convaincu que l’existence de ces ports illégaux empiète sérieusement les activités de la Société commerciale des transports et des ports SCTP (ex-ONATRA) qui a vu, depuis lors, ses recettes chuter de manière drastique.

Exécutant les instructions du Chef de l’État, rappelées lors de la dernière réunion du Conseil des ministres sur sa détermination à mettre fin à cette anarchie par la fermeture pure et simple des ports privés illégaux et clandestins, Chérubin Okende a présidé, le lundi 20 septembre 2021, une grande réunion interministérielle en son cabinet de travail, en présence du vice-ministre des Transports, du vice-ministre de l’Intérieur et du vice-ministre de la Justice.

Le secrétaire général aux Transports, la directrice de la marine, l’administrateur-général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), le délégué de la Direction générale de migration (DGM), le directeur général de la SCTP, le délégué de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), le commissaire général adjoint de la Police nationale congolaise, le chef d’état-major adjoint de la Force navale et le banc syndical de la SCTP ont été également associés à cette réunion.

En effet, les ports maritimes illégaux et clandestins ont une incidence néfaste sur la compétitivité de la SCTP qui perd sa principale source de recettes.

«Cette situation entraîne, note Chérubin Okende, la SCTP vers la faillite, ce que le chef de l’État veut absolument éviter ». Ce qui a justifié ses instructions claires au vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, au ministre d’État de la justice et au ministre des Transports de produire un «rapport circonstancié» sur cette question afin de mettre fin à cette situation. C’est à ce titre que les experts conviés à cette problématique ont poursuivi le travail, mardi 21 septembre au ministère des Transports. Chérubin Okende promet de présenter le rapport à la prochaine réunion du Conseil des ministres pour de grandes décisions d’intérêt national. Il s’agit pour l’essentiel de rétablir l’autorité de l’État et remettre la SCTP dans ses droits.