Au centre d’une nébuleuse : Simon Cong, le nouveau magnat des mines congolaises, devant la Cour d’appel de Lubumbashi

Simon Cong, propriétaire du ‘’Fleuve Congo Hôtel’’, a été reçu en République Démocratique du Congo (RDC) et a bénéficié gracieusement comme de la manne de l’opportunité d’y développer ses affaires et de mettre ensemble avec le Gouvernement une société de partenariat appelé ‘’DATHCOM MINING SAS’’, sous le régime Kabila en vue de développer le projet de Lithium de Manono. Il est également l’actionnaire derrière la société ‘’DATHOMIR INTERNATIONAL CORP’’ qui est aujourd’hui l’actionnaire unique de sa société ‘’DATHOMIR’’ selon les documents auxquels nos enquêteurs ont eu accès autant que l’Inspecteur Général des Finances (IGF).
Six des concessions de l’échantillon repris dans le Rapport de Global Witness de 45 pages intitulé ‘’LES ENERGIES RENOU-VELABLES, QUOI QU’IL EN COUTE? Plongée dans le secteur émergent du lithium congolais’’, dont le projet Dathcom Mining de Manono (sur le PR13359) et l’une des concessions de Tantalex (PR13698), sont ou ont été détenues en partie ou acquises auprès de sociétés associées à Cong Maohuai de facon à enqueter par le gouvernement congolais avec la société civile.
Le chinois Cong Maohuai a dirigé également Dathomir Mining Resources Sarlu, l’un des partenaires de la coentreprise Dathcom Mining SA avec Cominière et AVZ jusqu’en septembre 2021 selon des documents internes. Dathomir Mining Resources Sarlu est détenue à 100 % par Dathomir Internationa Corp., représentée par monsieur Cong. Selon les informations reçues des sources crédibles concordantes, Dathomir Mining Resources Sarlu était enregistrée comme principal actionnaire d’AVZ dans les rapports annuels 2018 et 2017 de la société. Un an plus tard, dans le rapport annuel 2019 d’AVZ Minerals, Dathomir Mining Resources Sarlu ne figure plus parmi les 20 premiers actionnaires d’AVZ Minerals pour des raisons évidentes.
Selon plusieurs sources et documents, il est établi que Simon Cong Maohuai a exercé, dans la période de cinq mois qui s’était écoulée entre l’instauration de la coentreprise et l’achat de la majorité des parts par AVZ Minerals, en tant que représentant de Dathomir Mining Resources Sarlu et brièvement en tant que Président de Dathcom Mining SAS.
Dans l’affaire pendante devant la Cour d’Appel, monsieur Cong Maohuai ainsi que sa société ont poursuivi sa propre coentreprise avec l’Etat congolais Dathcom Mining SA (société du partenariat et aussi un projet important du Gouvernement et de Cominière).

Les faits de l’affaire inscrite sous RPA 7610 à la Cour d’appel de Lubumbashi
En date du 16 Septembre 2021, Simon Cong, à travers sa société Dathomir Mining Resources Sarlu, actionnaire sortante de la société du partenariat Dathcom Mining SA après avoir vendu toutes ses parts reçues gracieusement de Cominière, avait saisi sur « citation directe » le Tribunal de Grande Instance du Haut-Katanga à Lubumbashi en vue de poursuivre le pauvre greffier du Guichet Unique pour « faux et usage de faux » pour avoir porté régulièrement et légalement un sceau officiel sur le registre des parts sociales, non pas du guichet mais de l’entreprise Dathcom Mining SA. Il a également poursuivi le Directeur Général de ladite société dans laquelle il se réclame actionnaire à travers sa société Dathomir Mining Resources Sarlu pour « complicité » du fait d’avoir mis à jour les bases de données de la société après la vente par Dathomir Mining Resources Sarlu de ses actions à l’actionnaire majoritaire AVZ International Ltd et, de plus grave de faire condamner la société de partenariat de l’Etat à plusieurs dizaines millions de dollars américains.
Selon les enquêtes et les avocats de Dathcom Mining, alors que l’audience avait été prévue le 22 décembre 2022, la société Dathcom pour se protéger avait sollicité le « donné acte » en vue de suspecter ledit Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi dont des éléments probants avaient indiqué des activités suspectes avec monsieur Cong et ses gens. La Cour de Cassation à Kinshasa avait approuvé et donné acte mais miraculeusement, comme dans un Etat de non droit, le Greffier en chef qui devait délivré le ‘’Donné acte’’ en vue de le déposer devant le Tribunal de Grande Instance à Lubumbashi pour bloquer cette procédure et la faire transférer dans une autre juridiction qui aurait permis une justice juste respectant les droits des parties et un combat judiciaire loyal ne l’a pas fait.
Ce qui semble avoir été déjà préparé était arrivé et le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi rendit un jugement qualifié de « non seulement inique mais impensable » par les conseils de Dathcom en condamnant :

  1. Le greffier PAPALAS MUSAGI WABULASA (Auteur Principal) condamné avec admission des circonstances atténuantes à 12 mois de Servitude Pénale principale avec sursis de 12 mois et à une amende de 200.000 Francs Congolais. A défaut de paiement dans le délai légal, il subira 10 jours de servitude pénale subsidiaire avec condamnation au paiement d’un franc symbolique à titre de dommages et intérêts au profit de la société Dathomir de monsieur Cong.
  2. Le directeur général de la société Dathcom (complice selon la plainte), Graeme Johnston, fut condamné par défaut (car absent du pays pour raison de COVID depuis plus de deux ans), à trois ans de servitude pénale principale avec arrestation immédiate et à une amende de 200.000 Francs Congolais. C’est là que le scandale et la suspicion tiennent.
  3. La société Dathcom (dans laquelle Dathomir était supposée être actionnaire et porteuse du projet de Manono dont l’Etat a droit à 10%, Cominière est actionnaire et le peuple de Manono attend les retombées), fut reconnu civilement responsable au paiement de la somme de 50.000.000 dollars américains (Cinquante millions de dollars américains) payables en Francs Congolais. Un deuxième scandale en faveur d’un chinois qui a tout eu gracieusement de Cominière dans Dathcom mais qui gagne des millions de dollars sur le dos de la République en complicité avec certains citoyens et certaines institutions du pays. Cela n’est pas possible pour un congolais en Chine ou sous d’autres cieux.
    Cette décision qualifiée ‘’d’inique’’ par plusieurs observateurs et juristes congolais rendue en date du 24 Décembre 2021, soit juste deux jours après l’audience et sans avoir reçu les notes de plaidoirie de la défense notamment de la société du partenariat Dathcom, avait été rendue par les magistrats NDUME RUGADJO Patrick (Président de la Chambre), MALANGU MUDIFIDI (juge) et NGOIE TSHIKALA (juge) avec le concours de MENDA KONJI (Officier du Ministère Public). Elle avait jeté un discrédit sur la justice, car c’était la première fois que non seulement le complice était puni de 3 ans soit plus fort que l’auteur principal qui en était à 12 avec sursis de 12 mois avec circonstances atténuantes ; elle a sapé les efforts d’une justice juste et d’un Etat de droit voulu par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et pour lequel il se bat tous les jours depuis sa prise de pouvoir..
    A travers ce jugement Dathomir et son propriétaire Simon Cong avaient montré du mépris non seulement pour le peuple congolais qui lui avait donné l’opportunité de venir faire les affaires en République Démocratique du Congo sous le régime précédent mais, en plus en condamnant la société du partenariat Dathcom créée pour gérer le projet de Manono, ils ont voulu que le peuple congolais, l’entreprise publique Cominière ainsi que le Gouvernement de la République puissent payer à ce fameux chinois 50 Millions de dollars américains. La condamnation de la société Dathcom implique que ceux qui vont payer cette somme au nom de la société à M. Cong sont les actionnaires suivants : Etat congolais, AVZ International, Dathomir (la société de monsieur Cong) et Cominière SA qui a aidé ce chinois à gagner plusieurs dizaines de millions de dollars américains grâce à Dathomir et d’autres projets de partenariats sans que l’on sache à ce jour ce qu’il a investi.
    Au regard de ces faits, Mme la ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux avait énergiquement réagi en condamnant ces jugements et instruisant le service pénitentiaire d’ouvrir une enquête pour établir les responsabilités par sa lettre sous le N°R271/RKM/111/APP/CAB/ME/MIN/J et GS/2022 du 1er février 2022, ordonnant l’inspectorat général des services judiciaires et pénitentiaires à examiner les faits et lui en faire rapport.
    Malgré la réaction et désapprobation de la patronne de la justice au pays, monsieur Simon Cong va encore défier l’Etat congolais et surtout les efforts du Président de la République et Chef de l’Etat, le gouvernement congolais et la population de Manono en diligentant l’affaire en question en appel sous RPA 7610 pendant que l’entreprise Dathcom attend sa notification miraculeusement et illégalement bloquée par le Cadastre minier qui a pourtant émis un avis favorable, conduisant à une perte journalière évaluée par l’actionnaire majoritaire à « plus d’un million de dollars (et ayant perdu à ce jour plus de 100 millions de dollars) ».
    Il est urgent de se demander par quel miracle et sur base de quelle loi des juges de la Cour de Cassation ont refusé de rendre leur décision de « donner acte » en vue de permettre à Dathcom Mining de suspecter la Cour d’Appel de Lubumbashi comme le prévoit la loi? Comment et pourquoi des juges ne se sont pas présentés individuellement à la composition pour rendre le prononcé? Selon le cabinet Momentum contacté par les enquêteurs qui conseille Dathcom Mining, sur les plus de 28 affaires prises en délibéré, 26 affaires avaient été prononcées et seulement les deux affaires de sa cliente sont restées sans aucun prononcé. Qui empêche société Dathcom de se défendre loyalement et pour quelle raison? La justice juste et l’Etat de droit sont mis à dure épreuve par un étranger qui se a gagné de sa victime plus qu’il ne lui a donné, sans lui avoir rien donné de connu traçable par l’IGF dans son rapport sur Cominière.

Simon Cong veut s’imposer comme le roi du lithium
Alors que tous les regards sont tournés vers le leadership de Son Excellence Monsieur le Président qui est plus concerné par le démarrage du projet et la situation du peuple de Manono, Dathomir après avoir vendu régulièrement ses actions à AVZ, change de position après avoir la sortie de l’Etude de Faisabilité qui a fait monter l’intérêt du projet par tout le monde.
La sortie de ladite l’Etude de faisabilité ayant changé son point de vue, Dathomir du Chinois Simon Cong a décidé de poursuivre au pénal sa propre société sans s’inquiéter qu’il aille faire payer l’Etat Congolais, la Cominière (ses deux bienfaiteurs) ainsi que AVZ International les 50 Millions de dollars américains qu’il réclame à Dathcom Mining.
La RDC a permis à M. Cong de gagner des contrats juteux, il est impliqué dans plusieurs concessions minières à Manono dont notamment à travers des sociétés comme MINOCOM ayant des liens avec TANTALEX ainsi que plus de six concessions minières depuis le régime passé.
Depuis un temps, c’est donc contre la volonté du Chef de l’Etat de voir le projet être démarré le plus rapidement possible que M. Cong et sa société Dathomir usent des manœuvres peu idoines pour sa faire payer davantage après la vente en utilisant la justice à travers des procès qui ne respectant pas les droits de la défense ni les lois du pays.
Les médias et organisations de la Société Civile membre de la Coalition « la RDC et son peuple d’abord » interpellent l’IGF afin d’enquêter profondément sur l’implication de ce citoyen chinois dans le bradage des biens miniers de l’Etat chez Cominière dont les opérations d’obtention des Permis de recherche PR 12436, 12449 et 12450. Car après la publication du rapport de l’IGF sur Cominière, les congolais ne comprennent pas comment Il a réussi à passer à échapper à des actions judiciaires. Ce monsieur serait-il protégé par certaines personnalités haut placées narguant les autorités supérieures du pays et lui permettant de narguer tout un pays? Il faut des enquetes des instutions étatiques dont celles de l’APLC et de l’Assemblée Nationale.
Pour certaines organisations de la Société Civile de Lubumbashi et de Kinshasa qui enquêtent aussi sur ce dossier, «Simon Cong se fout complètement du peuple de Manono et multiplie des manœuvres en utilisant la justice pour s’enrichir plus que l’Etat congolais propriétaire des actifs miniers pour lesquels il se fait du beurre ».
Lors de l’atelier organisé en aout dernier au CEPAS sur le Lithium de la RDC par la CERN-CENCO, les participants dont ceux du ministre des Mines avaient mentionné que M. Cong, à travers sa société Dathomir Mining Resources Sarlu, devait contribuer par une quote-part au projet de Lithium de Manono dans Dathcom Mining SA ; tous les participants audit atelier du CEPAS avaient appris et réalisé qu’à ce jour ce citoyen chinois n’a rien apporté comme contribution alors que lui et sa Dathomir ont gagné beaucoup d’argent en utilisant les concessions minières du pays gérées par la Cominière SA.
Alors que ce pays lui a tout donné et offert des opportunités pour de bonnes à la régulière, il est établi aujourd’hui, compte tenu de ses actions en justice à Lubumbashi ci-haut évoquées, que M. Cong fait partie des personnes qui bloquent le développement du projet de Lithium de Manono et celui du pays au profit des intérêts d’un groupe à identifier rapidement et exposer selon l’appel du Président de la République de 2019 contre tous ceux qui sont soupçonnés d’entretenir des antivaleurs en RDC.
Une enquête réalisée par Congo Nouveau, Le Socle, Econews, RCEN, Le Leader, Mining News Magazine, la coalition « Tous pour la RDC » et le Consrtium « La RDC et son peuple d’abord ».