Avec l’arrivée d’un nouveau variant du Covid, sur nommé BA.6, les scientifiques se sont dits très inquiets et ont d’ores et déjà appelé au retour du masque.
Une nouvelle vague Covid se profile-t-elle ? Avec l’arrivée d’un nouveau variant, surnommé BA.6, des scientifiques, dont les propos ont été relayés par le Daily mail, se sont dits très inquiets et ont d’ores et déjà appelé au retour du masque. Mais que les plus angoissés se rassurent : tous n’ont pas le même son de cloche.
D’autres chercheurs ont averti qu’il était bien trop tôt pour paniquer. Pour eux, les restrictions de l’ère pandémique ne sont pas nécessaires, du moins pour l’instant. Concrètement, le nouveau variant aurait déjà été repéré au Danemark et en Israël mais rien n’indique, pour le moment, qu’il représente un véritable danger.
«Il est trop tôt pour dire s’il dominera de la même manière que BA.1 et BA.2, mais il existe un certain nombre de mutations qui peuvent être préoccupantes si elles commencent à se propager », a déclaré le professeur Stephen Griffin, expert en maladies infectieuses à l’Université de Leeds.
«Cela pourrait être gérable»
De son côté, le professeur Lawrence Young, virologue à l’Université de Warwick, a tenu à rassurer la population au vu de ces nouvelles informations. «Tout cela pourrait être gérable tant qu’il s’agit de variants sur le fond d’Omicron car de nombreuses personnes ont déjà été exposées à une infection par différents variants d’Omicron et le rappel du vaccin a probablement été adapté pour couvrir toute la famille».
À noter qu’un autre variant, surnommé Eris, fait également parler de lui, notamment au Royaume-Uni où les taux d’hospitalisation ont fortement augmenté, ce qui contribue à alimenter l’effet de panique. Pour les scientifiques, le mauvais temps et l’effet «Barben-heimer» (la sortie au cinéma de Barbie et Oppenheimer) pourraient avoir contribué à l’augmentation des infections ainsi qu’à la baisse de l’immunité. Au total, ce variant a été enregistré dans 51 pays, selon l’agence de santé des Nations Unies. Il est rapidement devenu dominant en Amérique, représentant une infection sur cinq, tandis qu’au Japon, il représenterait jusqu’à 46% des cas.
Mais l’Organisation mondiale de la santé s’est montrée rassurante dans un récent rapport. «Les preuves disponibles ne suggèrent pas que l’EG.5 (Eris) présente des risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d’Omicron actuellement en circulation.» Face à cette situation, certains continuent d’encourager le port de masques faciaux dans les espaces surpeuplés et mal ventilés et appellent à améliorer la ventilation dans les espaces intérieurs afin de limiter la propagation du virus.
Avec Yahoo Actu