Adoption de la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse : pari gagné pour Patrick Muyaya

La « salubrité médiatique », telle que prônée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est en marche avec l’adoption, mardi à l’Assemblée nationale, de la nouvelle loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Pour Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, c’est un pari gagné, après avoir réussi la tenue en 2022 à Kinshasa des états généraux des médias et de la communication.
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a réussi son pari, ce mardi 4 avril 2023 devant les députés nationaux. Son projet de loi de ratification de l’ordonnance loi n°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC a été adopté par l’assemblée nationale.
«Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC».
Depuis mon avènement à la tête du ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : «Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays», et conformément à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, consacrée dans le Secteur 1 : « Bonne gouvernance », a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias.
Il convient de rappeler que cette loi rentre dans le pilier 3 : «Consolider la démocratie» repris dans le Programme présidentiel». «Nous avons commencé un travail de commun accord avec les différentes organisations professionnelles pour faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté d’expression d’une part, et de la situation générale des médias, d’autre part, à travers le pays aux fins de garantir l’exercice de la liberté d’expression», a reconnu le ministre.
Malgré l’opposition de certains députés nationaux sur l’application immédiate de cette loi, le ministre Muyaya a démontré sa nécessité pour entrer dans une nouvelle ère dans le secteur des médias en République Démocratique du Congo.
«Pour arriver à cette loi, nous avons eu à organiser les états généraux de la communication et des médias en janvier 2022 avec le quitus de tous les représentants des organisations professionnelles venus de nos 26 provinces. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c’est parce qu’il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien, entre autres, les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d’informations en ligne qui avec l’évolution technologique avance avec une rapidité remarquable», a souligné le ministre de la Communication et Médias. Et d’ajouter : «Honorable Président. Plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Je vous signale que toutes ces radios ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi. Nous ne devons donc pas retarder l’application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l’autorité de l’Etat partout à travers la République. Honorable Président, la loi a été déjà adoptée et promulguée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Nous sommes donc venus ici dans le cadre de cet exercice républicain. Je vous remercie ».
Ainsi, ce texte du ministre s’articule autour de cinq titres dont :
Titre 1 : des dispositions générales
Titre 2 : des catégories des entreprises de presse
Titre 3 : du droit du public à l’information
Titre 4 : des sanctions
Titre 5 : des dispositions transitoires et finales
Au cours de cette plénière, d’autres lois ont été soumises à l’adoption de l’Assemblée nationale pour l’amélioration du quotidien des congolais. A l’instar du ministère de la Communication et Médias, le nom de domaine «.cd » a aussi figuré dans les différentes lois, présentées à l’adoption par le ministère du Numérique.

Avec Celcom/Com&Medias