Alerte rouge ! : Kigali prépare des nouvelles agressions au nord de la RDC

Manifestement la partie Est n’est plus l’épicentre de la vague de déstabilisation de la République Démocratique du Congo. Avec la vague de tueries qui a gagné le Grand Bandundu par la province de Maï-Ndombe, on assiste à une sérieuse mutation de violences sur le sol congolais. Plus au Nord, dans la province du Nord-Ubangi, des indices les plus probants font état d’une présence suspecte des militaires rwandais qui seraient venus de la République centrafricaine. Plus près de Kinshasa, un accord signé entre Brazzaville et Kigali prévoit une forte présence rwandaise dans la Zone économique de Maloukou (Congo/Brazzaville), juste en face de la commune de Maluku (RDC). Kigali se serait-il engagé dans un processus d’encerclement de la RDC ? Des experts n’excluent plus cette hypothèse, alors que la cité de Bunagana, dans la province du Nord-Kivu, est passée depuis trois mois sous le contrôle des terroristes du M23, totalement parrainés par le Rwanda.
L’ennemi cherche l’implosion de la République Démocratique du Congo (RDC). Il n’y a plus de doute. Dans sa stratégie funeste de déstabilisation de la RDC, le président rwandais Paul Kagame est passé à la vitesse supérieure. Une bonne partie de l’est étant sur son contrôle, désormais, sa stratégie est concentrée sur l’ouest congolais. Il sait que le Congolais oublie vite et le Congolais se comporte souvent comme un enfant à cause de son insouciance et de sa naïveté.
Sur le terrain, des bergers vendeurs de bœufs se sont volatilisés comme par enchantement dans la Bandundu, à la porte de Kinshasa, le siège des institutions. Quelque temps après, des tueries à la machette ont été enregistrées. Jusqu’à aujourd’hui, rien ne justifie ces massacres d’une violence inouïe.

Pas de fumée sans feu
Pendant ce temps, dans la province du Nord-Ubangi, une alerte rouge est donnée par les autorités locales. Les prédateurs rôdent se préparant à ouvrir un autre front de déstabilisation de la République démocratique du Congo. A la frontière avec la RCA, des militaires rwandais ont occupé une île d’où ils comptent opérer pour déstabiliser la partie occidentale du pays. Ainsi personne ne pouvait les accuser.
C’était sans compter avec la vigilance des autorités congolaises à tous les niveaux. La dénonciation de cette présence insolite des militaires rwandais sur une île congolaise du nord est la preuve que Kigali n’a pas encore dit son dernier mot. La communauté internationale doit le savoir. Le Rwanda veut la fin de la RDC.
Dans le Grand Bandundu, le conflit intercommunautaire entre les peuples Yaka et Teke a pris une autre dimension. Il a dépassé la province du Maï-ndombe, d’où il est parti, pour s’étendre dans le Kwilu et le Kwango. Ce qui donne une ouverture sur la ville de Kinshasa.
D’ores et déjà, on signale un afflux de déplacés fuyant les exactions dans la cité de Kwamouth (Mai-ndombe) vers la commune de Maluku. Curieusement, ces déplacés, non recensés à ce jour, ne sont pris en charge par aucun service public. Un désordre qui fait le lit d’une infiltration qui s’organise à pas feutrés. C’est la ville de Kinshasa, siège des institutions, qui est en danger. C’est le moment de mobiliser tous les services pour barrer la route au plan de déstabilisation qui se met en place à différents endroits de la RDC.

Econews