Ce qui attend le prochain Premier ministre : améliorer le climat des affaires pour sécuriser les investisseurs 

La nomination du prochain Premier ministre est imminente. C’est déjà le dernier virage. Dans l’opinion publique, chacun y va à sa manière pour décrire celui qui portera la charge de diriger le tout premier Gouvernement du second et dernier mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi. Attirer le plus d’investisseurs possibles sera au cœur de ce quinquennat pour réaliser le rêve de 6,4 millions d’emplois dont s’est fixé le Chef de l’Etat. Ce qui passe par un environnement des affaires totalement assaini. Maîtriser les arcanes de l’amélioration du climat des affaires sera donc l’un des critères – peut-être indispensables  – que devra incarner le prochain chef du Gouvernement. A vos pronostics…

Les spéculations vont bon train sur la nomination du prochain Premier ministre en RDC. Les couloirs du pouvoir à Kinshasa bruissent d’excitation alors que les spéculations sur la nomination du prochain Premier ministre atteignent leur paroxysme. Chacun y va de sa propre analyse, tentant de dessiner le portrait-robot du successeur de Sama Lukonde Kyenge. Pourtant, malgré l’effervescence qui règne dans l’opinion publique, rien n’est encore officiellement décidé.

Seulement voilà, des sources bien informées à la Présidence de la République laissent entendre que les choses pourraient se clarifier avant le 15 mars prochain. Et que le Président Félix Tshisekedi aurait déjà une idée bien arrêtée sur le choix du tout premier chef du Gouvernement de son second et dernier mandat. Les observateurs avertis notent cependant que certains signaux ne trompent pas. A ce sujet, signale-t-on, lors de ses récents déplacements en Turquie et au Qatar, le Président Tshisekedi a lancé un appel aux investisseurs pour qu’ils s’implantent davantage sur le vaste marché congolais. Des assurances solides leur ont été données quant à l’engagement du Chef de l’État à améliorer le climat des affaires en République Démocratique du Congo. Il est donc clair que l’amélioration de ce climat des affaires constituera une priorité majeure pour le prochain Premier ministre.

Ce dernier devra démontrer une parfaite maîtrise des principes fondamentaux nécessaires à la création d’un environnement propice aux affaires. Ainsi, le choix du prochain Premier ministre se fera en fonction de critères stricts, parmi lesquels la capacité à assainir le climat des affaires occupera une place centrale.

Une priorité gouvernementale

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires persistants, le Président Félix Tshisekedi a clairement affiché sa volonté de placer l’amélioration du climat des affaires au cœur de l’action gouvernementale.

Alors que la guerre dans l’Est du pays demeure une préoccupation constante, le Chef de l’État insiste sur la nécessité de sécuriser les investisseurs étrangers pour favoriser la relance économique.

Lors de sa récente visite officielle en Turquie, suivie d’une continuation au Qatar, Félix Tshisekedi a lancé un appel aux investisseurs étrangers, les encourageant à contribuer à la reconstruction économique du pays. Cependant, une question légitime se pose : quel investisseur serait prêt à s’aventurer en RDC sans disposer de garanties juridiques et judiciaires solides ?

Il est donc crucial que le successeur de Sama Lukonde possède une expertise réelle dans ce domaine pour rassurer les potentiels partenaires étrangers.

Dans les couloirs de la Présidence de la République on laisse entendre que le Président Tshisekedi aurait identifié un oiseau rare, capable de relever ce défi complexe. Les détails de cette nomination tant attendue seront dévoilés dans les prochains jours, laissant présager un changement significatif dans la politique économique du pays.

Dans un contexte où la stabilité politique et juridique est essentielle pour attirer les investisseurs internationaux, la nomination imminente du futur Premier ministre pourrait marquer un tournant majeur pour la RDC. En effet, la capacité du nouveau responsable à instaurer un environnement propice aux affaires sera déterminante pour stimuler la croissance économique et favoriser le développement du pays.

Dans les coulisses du pouvoir, l’échantillon de prétendants au poste de Premier ministre se précise de plus en plus. Les enjeux sont de taille et la pression est palpable pour celui ou celle qui sera finalement désignée pour occuper le prestigieux siège du n°5 de l’avenue Roi Baudouin, dans la commune de la Gombe.

Dans l’attente de l’annonce officielle, les spéculations et les simulations vont bon train, laissant présager des changements majeurs à venir au sein du gouvernement congolais.

Econews