Injustement frappée, la société ORC sollicite la reprise de ses activités dans le Sud-Kivu

Les investissements chinois dans le secteur minier, tout comme dans d’autres secteurs de la République Démocratique du Congo, ne sont pas forcément ce qu’on semble présenter depuis le reportage réalisé dans la partie Est par Alain Foka, journaliste à RFI. Certaines entreprises minières à capitaux chinois sortent du lot en respectant scrupuleusement la loi minière de la République Démocratique du Congo. Se sentant injustement frappée par une décision du gouverneur du Sud-Kivu, Orientale Resource Congo (ORC) sollicite sa réhabilitation pour la reprise de ses activités.

Logés les Chinois dans la même enseigne, c’est dénaturer les faits et passer à côté de la réalité. Qui ne se rappelle pas du grand apport des Chinois dans la construction des infrastructures en RDC.

En effet, le pragmatisme chinois dans la réalisation de grands travaux d’infrastructures ne fait l’objet d’aucun doute. Dans ce registre, les exemples sont légion. La rénovation du Fleuve Congo Hôtel, transformé en un bâtiment hôtelier de référence, classé cinq étoiles, en est une parfaite illustration.

A Kinshasa, les boulevards Lumumba, Sendwe et Triomphal, tout comme le boulevard du 30 juin, miroir de la ville, ont subi une cure de jouvence avec les grands travaux de modernisation entrepris par des entreprises chinoises.

En République Démocratique du Congo, les Chinois ont démontré leur capacité d’accompagner les autorités congolaises dans les grands chantiers de la reconstruction.

Le remettre en cause aujourd’hui, c’est faire preuve d’amnésie pour tout ce que les entreprises chinoises ont réalisé en RDC. Et sur la longue liste des travaux entièrement réalisés par les Chinois, les provinces n’ont pas été marginalisées. Bien au contraire.

A ce jour, le partenariat chinois dans le secteur minier a fait bénéficier à la RDC des pas-de-porte évalués à environ 350 millions Usd. De tous les partenariats signés dans différentes filières minières de la RDC, personne ne l’a fait avant.

La société ORC plaide non coupable

Que dire des attaques visiblement orientées vers la société Orientale Resource Congo (ORC), basée dans la province du Sud-Kivu.

Injustement indexée dans l’exploitation de la mine à petite échelle dans sa concession de Kamituga, ville de la province du Sud-Kivu, ORC a tenu, depuis son QG de Bukavu, à rétablir la vérité, par un communiqué daté du 7 septembre 2021.

Pour couper court à toutes les rumeurs qui l’accusent d’opérer en toute illégalité, le communiqué note d’emblée que « la société Orientale Resource Congo, ORC en sigle, est une société de droit congolais régulièrement constitué et détenant une personnalité juridique et des titres qui lui permettent d’opérer dans le secteur minier industriel à petite échelle ».

Contrairement à ce qu’elle qualifié de «fausses informations » qui ont finalement poussé le gouverneur du Sud-Kivu à «prendre une mesure de suspension de ses activités», ORC rappelle qu’elle a «signé un contrat de partenariat avec la société Banro, détentrice des titres miniers de ses Permis d’exploitation (PE 37) de sa filiale Kamituga Mining ».

Au regard de sa responsabilité sociétale, le communiqué indique que « pour se conformer aux exigences légales et sous l’accompagnement de la chefferie de Wamuzimu, l’ORC a signé et exécuté un cahier des charges avec la communauté locale, tout en réalisant des projets communautaires au profit des ménages directement affectés ».

« Investisseur sérieux et engagé », l’ORC rappelle ses contributions dans le cadre du développement communautaire. C’est le cas de sa contribution à la réhabilitation et à l’exécution des travaux sur la route nationale n°2, sur l’axe Bukavu-Mwenga-Kamituga en direction de Kifutu; la réhabilitation de certains ponts en état de délabrement entre la ville de Kamituga et la chefferie de Wamizumu.

Alors que certaines mauvaises langues l’accusent d’opacité dans ses opérations, l’ORC fait remarquer, dans son fonctionnement quotidien, que l’entreprise «a toujours collaboré étroitement avec toutes les autorités et services de la RDC qui, à leur passage, ont toujours établi les rapports attestant les progrès de travaux dans leurs sites ».

Pour toutes ces raisons, l’ORC est d’avis que les «accusations mensongères» la visant «ternissent gratuitement son image». Aussi dénonce-t-elle en même temps «des incursions des autres sociétés illégales dans la concession de son partenaire Kamituga Mining ».

Ce n’est pas pour autant une occasion de lâcher prise. A l’ORC, on se dit convaincu que les autorités congolaises prendront la bonne décision.

C’est fort de cette confiance aux autorités congolaises, que l’ORC, «respectueuse des autorités congolaises », dit avoir introduit son recours devant l’autorité compétente. Son dossier étant déjà sous examen par les différents services compétents, elle «espère que la vérité sera vite rétablie et qu’elle permettra la reprise effective de ses activités minières ».

Quoi qu’il en soit, la société ORC «réitère son engagement de respecter le cadre consultatif avec les communautés directement affectées par cette décision ».

Econews