Près de 5.000 congolais de la RDC réfugiés en Zambie optent pour un retour volontaire dans leur pays

Des congolais ayant fui, il y a quatre ans, vers la Zambie pour échapper aux violences en République démocratique du Congo, ont décidé volontairement de rentrer chez eux dans les mois à venir. Les cent premières personnes sont parties de la Zambie le 21 décembre dernier.

Tout en améliorant les conditions sanitaires pour un retour digne et sécurisé, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et les autorités zambiennes ont entamé le rapatriement volontaire des réfugiés congolais du camp de Mantapala, dans la province de Luapula, vers Pweto, dans la province du Haut-Katanga en RDC.

Les gouvernements de la Zambie et la RDC, le HCR et ses partenaires, notamment le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM), travaillent en étroite collaboration pour soutenir les réfugiés de retour. Ce soutien comprend la fourniture de documents de rapatriement volontaire, le traitement accéléré des formalités d’immigration, des examens de santé et des certificats scolaires pour permettre aux enfants de reprendre leurs études en RDC.

Le HCR et le PAM ont fourni deux bus et deux camions pour transporter les réfugiés et leurs effets personnels, ainsi que de la nourriture pour le voyage. En outre, ils recevront une allocation en espèces pour les aider à reprendre leur vie en RDC.

L’UNICEF a amélioré les installations d’eau et d’assainissement du centre d’accueil du district de Chiengi, dans lequel les réfugiés de retour séjourneront, juste le temps de traiter les documents d’immigration avant d’entamer la dernière étape de leur voyage retour.

Le gouvernement zambien a aussi prévu un dépistage rapide de la Covid-19 pour les réfugiés au centre de santé rural de Mantapala, avant qu’ils n’entament leur voyage. Le HCR désinfectera les bus, fournira des masques et des désinfectants pour les mains et, avec les autorités, s’assurera du respect des mesures de prévention contre la Covid-19, notamment le chargement des bus à la moitié de leur capacité autorisée.

Véron K.