Après Israël, Félix Tshisekedi attendu ce samedi au sommet de G20 à Rome

C’est ce vendredi 29 octobre que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, boucle sa visite de travail en Israël. Pendant cinq jours, le Président de la République a échangé avec la gotha politique de l’Etat hébreux. Après des entretiens mercredi avec le président israélien, Isaac Herzog, c’était au tour du Premier ministre, Naftali Bennett, d’ouvrir les portes de son Palais au Chef de l’Etat congolais. Entre la République Démocratique du Congo et Israël, il y a une nouvelle forme de coopération qui se met en place. « Il y a quelque chose de divin qui se passe ici (Ndlr : Israël) », a dit Félix Tshisekedi, après sa rencontre avec son homologue israélien. Entre Tel-Aviv et Kinshasa, les regards sont tournés vers un seul objectif : un partenariat mutuellement avantageux. Après Israël qu’il quitte ce vendredi, Tshisekedi met le cap sur Rome (Italie) où il est attendu au sommet de G20, avant Glasgow (Ecosse) au COP26.

Heureux qui, comme Félix Tshisekedi, a fait un beau voyage. C’est ce vendredi 29 octobre que le Chef de l’Etat boucle sa visite de travail de cinq jours dans l’Etat hébreux, Israël. En Israël, le Président de la République a eu des entretiens au plus haut niveau de l’Etat hébreux. Mercredi, des échanges avec le président israélien, Isaac Herzog, lui ont permis de jeter les bases d’une nouvelle forme de coopération entre les deux pays. Jeudi, c’était au tour du Premier ministre israélien de s’entretenir avec le Président Félix Tshisekedi.

Au cours de cette rencontre, dont le contenu n’a pas été révélé à la presse, les deux interlocuteurs ont reconnu le changement de ton dans les relations entre les deux nations mises en berne depuis plusieurs années.

Pendant près d’une heure, des questions liées au partenariat entre Kinshasa et Jérusalem ont été abordées. Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon des opportunités en présence dans l’intérêt de ces deux vieux amis.

Après Israël, cap sur l’Italie, avant l’Ecosse

Après l’étape d’Israël, le Président de la République est attendu ce samedi 30 octobre à Rome (Italie) où se tient le sommet de G20.

Avec l’Américain Biden, mais sans le Chinois Xi Jinping ni le Russe Poutine, c’est un G20 aux ambitions modérées qui se réunit ce week-end à Rome pour un sommet centré sur le climat, la lutte contre le Covid et la relance économique, à la veille du rendez-vous crucial de la COP26, prévu début novembre à Glasgow, en Ecosse.

La grand-messe annuelle des vingt pays les plus industrialisés de la planète – souvent critiquée pour être un club fermé de puissances économiques dont n’émerge aucune décision concrète – se tient à la veille de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à partir de ce dimanche 31 octobre à Glasgow en Ecosse (Royaume-Uni).

Le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, dont le pays est hôte du sommet,  avait plaidé début octobre pour «un engagement du G20 sur la nécessité de limiter la hausse des températures à 1,5 degré », l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Mais les pays du G20, qui représentent 80% des émissions mondiales, sont extrêmement disparates en termes de développement socio-économique, de mix énergétique et d’ambition climatique. Certains visent la neutralité carbone en 2050, d’autres en 2060.

Retour du multilatéralisme

Mario Draghi veut le croire : le sommet «marque le retour du multilatéralisme, après les années sombres d’isolationnisme et d’isolement liées à la crise sanitaire ».

Le président Joe Biden s’efforcera de tourner la page de l’ère Trump et du repli américain dans la capitale italienne où il rencontre dès ce vendredi le pape, puis M. Draghi, et enfin son homologue français, Emmanuel Macron, premier tête-à-tête entre les deux hommes après une grave crise à la mi-septembre avec la France autour d’un contrat de sous-marins.

Le président chinois Xi Jinping sera en revanche absent, n’intervenant que par lien vidéo, alors que le ralentissement de la croissance chinoise inquiète gouvernements et marchés financiers au niveau mondial et que les relations restent tendues avec Washington et les Européens.

Absent aussi le président russe Vladimir Poutine, aux prises avec une flambée de Covid, qui interviendra également par visioconférence.

Le Turc Recep Tayyip Erdogan, qui vient de renoncer à l’expulsion de dix ambassadeurs occidentaux, dont celui des Etats-Unis, a dit espérer rencontrer le président américain mais que cela se ferait plus sûrement à Glasgow.

Le président brésilien Jair Bolsonaro et le Premier ministre indien Narendra Modi seront présents.

Ce sera par ailleurs le dernier G20 de la chancelière allemande Angela Merkel, flanquée de son probable successeur, le social-démocrate Olaf Scholz, ministre des Finances du gouvernement sortant.

Econews