Finances : les faits qui dédouanent Nicolas Kazadi. – Gel des indemnités de sortie, paiements sélectifs, accord avec le FMI…

Depuis quelques semaines, des instigateurs, non autrement identifiés, commanditent constamment et allègrement d’innombrables publications des articles de presse à Kinshasa, usant de divers supports médiatiques dans le but de falsifier l’image du ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, sans raisons valables, et sans scrupules. Econews s’est penché sur ce dossier. Un recoupement des faits qui permet enfin de remettre les pendules à l’heure.

Comme toujours, des attaques en règle contre le ministre des Finances n’ont eu pour seul mobile que de dénaturer les faits pour déstabiliser l’argentier national dont l’action à la tête du ministère des Finances permet aujourd’hui aux trois régies financières de multiplier des records dans la mobilisation des recettes.

Des prouesses qui dérangent

Le vendredi 3 septembre 2021, le Gouvernement, réuni en Conseil des ministres, a salué le leadership qu’a apporté le ministre Nicolas Kazadi dans l’appareil de mobilisation des recettes.

La situation de la trésorerie de l’Etat du mois d’août 2021, présenté par le ministre des Finances, renseigne qu’en termes de recettes, « 891,6 milliards de CDF ont été collectés sur la période, soit 445 millions USD. Ce qui est exceptionnel pour ce mois d’août, un mois qui a toujours enregistré les résultats les plus faibles dans les années antérieures ».

Par rapport aux assignations budgétaires du mois d’août 2021, il s’est dégagé un taux de réalisation de 129%. Ce qui est une performance justifiée par la consolidation de la dynamique pour la mobilisation accrue des recettes.

«Selon les statistiques commentées par le ministre des Finances, la Direction général des impôts (DGI) a réalisé 115% sur ses assignations budgétaires évaluées à 336,8 milliards de CDF. La Direction générales des douanes et accises (DGDA) a atteint 160% sur ses assignations mensuelles arrêtées à 224,5 milliards de CDF. Et la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et participations (DGRAD) a, quant à elle, fait un taux de réalisation de 145% sur ses assignations de 149,6 milliards de CDF», rapporte le compte rendu lu par le porte-parole du Gouvernement.

Pour maintenir cet élan, le ministre des Finances a rassuré le Conseil «de la détermination du Gouvernement à maintenir le cap de la mobilisation accrue des recettes publiques et de la rationalisation des dépenses de l’Etat qui exercent une forte pression sur la trésorerie».

Tout le malheur de Nicolas Kazadi – ce qui lui vaut des attaques en règle par presse interposée – ne s’explique que par ses prouesses au ministère des Finances.

Un montage grossier

A propos d’un probable détournement d’indemnités de sortie des membres des cabinets du gouvernement Ilunkamba. En effet, les rémunérations, comme les indemnités de sortie, comprennent deux rubriques, à savoir le salaire proprement dit et le complément de salaire. La seconde partie a déjà été payée depuis le début du mois de juillet 2021. Mais, la première, c’est-à-dire, le salaire proprement dit, se trouve encore à la chaîne des dépenses, et n’a donc pas encore été transmise au ministère des Finances pour ordonnancement. Les faits sont sacrés mais les commentaires sont libres, dit-on.

A propos du présumé privilège que l’argentier national accorderait aux expatries aux dépens des Congolais dans l’octroi de marches et paiements des DTO. Nos recherches confirment qu’il s’agit de l’intox, et de la manipulation politicienne, car ce n’est pas le ministre des Finances qui prends les engagements pour octroyer des marchés concernant diverses provisions pour quel que besoin que ce soit.                 

Mais, s’agissant des paiements, nul n’est besoin de publier ici un tableau synoptique qui démontre à suffisance que Nicolas Kazadi est l’un de rares ministres des Finances dans l’histoire de la République Démocratique du Congo qui paie la dette intérieure en sus du fait que tous les autres paiements des nationaux sont traités en procédure d’urgence. Ses performances en cette matière, alors qu’il est arrivé aux finances, il n’y a que quatre mois, sont simplement exceptionnelles.

En lieu et place d’encourager Nicolas Kazadi pour son apport significatif à l’action gouvernementale, devenu secret de polichinelle, ses détracteurs éhontés s’évertuent à le clouer au pilori sans un quelconque moindre respect à la dignité humaine qui est sacrée. Depuis son arrivée au ministère des Finances, les recettes de l’Etat à travers les régies financières ont connu une ascension époustouflante, en induisant même l’augmentation des réserves de change à la BCC (Banque Centrale du Congo).

Quid du FMI

La RDC est membre de cette institution depuis 1963. Le Fonds monétaire international (FMI) est le conseiller de tous les pays-membres en matière économique. Il accompagne les pays dans la mise en œuvre de leurs politiques économiques et il n’y a pas d’inconvénients de faire appel à cette institution au FMI pour bénéficier davantage de ses conseils, surtout lorsque le Président de la République, Félix Tshisekedi, s’engage lui-même à activer la coopération avec toutes les organisations internationales et fait de la bonne gouvernance le socle de sa vision et son cheval de bataille.

Le Programme économique formel, conclu entre la RDC et le FMI, est le programme du Gouvernement congolais et s’inscrit dans ses priorités programmatiques. Il vise à maintenir la stabilité macroéconomique et à placer la RDC sur la voie d’une croissance durable et inclusive, centrée sur l’amélioration du capital physique et humain et sur une gouvernance solide.

En effet, les réformes à moyen terme attendues du Gouvernement porteront principalement sur l’accroissement de la mobilisation des recettes intérieures, la promotion des investissements, notamment par le secteur privé pour favoriser une croissance durable et créatrice d’emplois,  l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du cadre de la politique monétaire. Au regard des objectifs de ce programme, les retombées seront bénéfiques pour tous les Congolais.

Au titre de ce programme triennal allant de 2021-2024, la RDC devra bénéficier d’une enveloppe globale de 1,52 milliards de usd, largement concessionnel avec un taux d’intérêt nul et sans risque sur la viabilité de la dette extérieure. Ces ressources étant un appui à la balance des paiements, contribueront à l’augmentation du niveau des réserves internationales, passant de 1,5 semaine d’importations des biens et services en 2020 à 3,4 semaines en 2023, en vue de réduire la vulnérabilité extérieure et renforcer les acquis de la stabilité macroéconomique.

Une connaissance des principes de l’économie internationale couplée avec une meilleure maîtrise du rôle et du fonctionnement des institutions financières internationales, notamment le FMI et la Banque mondiale, s’avère nécessaire pour porter une analyse critique pertinente sur l’opportunité de ce programme.

Contrairement à certaines affirmations dénuées de sens par manque d’informations, la RDC fait partie des pays dont le taux d’endettement est le plus faible en Afrique, soit…

Econews