Le cambriolage d’une chambre froide à Kisangani tourne à un carnage : deux morts

A Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, le cambriolage d’une chambre froide, située à côté de la direction provinciale de la RTNC (Radio-télévision nationale congolaise), a tourné au drame. Bilan : deux morts, dont un militaire de la PM (Police militaire) et l’un des assaillants.
Dans la province de la Tshopo, une chambre froide, située côté à côté de la station provinciale de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC/Kisangani), a été cambriolée en plein journée de mardi par des bandits à main armée non autrement identifiés. Selon les témoignages recueillis sur place par l’ACP, ces hors-la-loi ont assiégé cette chambre froide et ont emporté une somme importante d’argent à la caisse.
Des victimes ayant échappé à cette attaque ont alerté les militaires commis à la garde de la station provinciale de ce média public pour les secourir. C’est à niveau que les assaillants ont ouvert le feu, tuant deux militaires sur place et blaissant grièvement un autre qui a été évacué d’urgence aux cliniques universitaires de Kisangani.
«Nous étions en réunion avec le directeur. Nous avons attendu des crépitements des balles et nous avions cru que c’est la RTNC qui était tombée. J’ai pu, pendant ce moment, m’échapper par la clôture de derrière. Je suis blessé au bras. Nous apprenons que l’autre militaire acheminé à l’hôpital a également succombé. Le calme est revenu et l’avenue est aussi dégagée», a témoigné, Laurent Gelalisa, sous-directeur à la RTNC/Kisangani.
D’autres sources renseignent qu’un assaillant qui était sur une moto où il a succombé de ses blessures en fuite a été abattu par la police commis à la garde de la direction provinciale de l’OCC, à plus ou moins 500 mètres du lieu du drame. Les autres bandits se sont volatilisés dans la nature avant l’arrivée d’un renfort mixte police-armée et services spécialisés.
Cette situation a créé une panique généralisée au sein de la population habitant les environs.
Il sied de signaler que la ville Kisangani vit dans une insécurité grandissante depuis quelque temps.

Tighana Masiala