Le compte à rebours

Les élections seront bel et bien organisées en 2023. Devant les chambres du Parlement réunies en Congrès, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Il s’agit, pense-t-il, d’un impératif lié à l’Etat de droit pour consolider la démocratie en République Démocratique du Congo.
Les uns et les autres sont donc prévenus. A la date fixée par la Céni (Commission électorale nationale indépendante), soit le 20 décembre 2023, le peuple congolais sera appelé aux urnes pour renouveler le mandat de principaux animateurs des institutions politiques, principalement le Président de la République, l’Assemblée nationale, les assemblées provinciales. L’élection des conseillers communaux sera la plus grande innovation des scrutins du 20 décembre 2023.
A ceux qui craignaient un éventuel glissement, le Président de la République a donné la garantie de l’éviter à tout prix. Il n’y aura pas non plus de dialogue pour négocier le pouvoir en dehors du cadre institutionnel. Le seul et unique passe pour siéger dans les institutions sera les élections.
Qu’est-ce à dire ? Le plus évident est qu’il n’y a plus l’ombre d’un quelconque glissement du cycle électoral.
Avec les opérations d’enrôlement des électeurs qui commencent déjà le 24 décembre dans certaines provinces-pilote, c’est le compte à rebours qui est donc lancé. Tout le monde devra se préparer pour le sprint électoral du 20 décembre 2023.
Comme toujours, il y aura beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. C’est le revers de la démocratie.
Quoi qu’il en soit, le Président de la République a lancé un signal, à une année des élections de 2023. Plus rien ne pourrait donc obstruer la voie qui mène à décembre 2023. Les tensions récurrentes dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, ravivées par les terroristes de M23, ne pourraient pas non plus faire dérailler le train électoral.

Econews