La Ligue arabe salue le soutien continu du Maroc aux pays africains amis

Le Conseil de la Ligue des États arabes, réuni mercredi au niveau ministériel, a salué l’ « Initiative Africaine Atlantique », lancée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en tant que processus de partenariat africain visant à consolider les liens de coopération et d’intégration des pays africains de la façade atlantique à même de renforcer la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette initiative royale, visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, revêt une importance stratégique dans la mesure où elle s’inscrit dans le droit fil de la solidarité agissante du Maroc avec les pays africains frères, en général, et ceux de la région du Sahel, en particulier.

Le Conseil a également salué l’accueil récent par le Maroc de plus de 20.000 étudiants africains pour poursuivre leurs études dans les différents Instituts et universités marocains, dans le cadre de son souci de renforcer les liens de solidarité arabe avec les pays africains amis.

Dans le même ordre d’idées, le Conseil a appelé à continuer de bénéficier de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains et de l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, tout en saluant le Royaume pour accueillir le siège du Bureau Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT).

Pour rappel, le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères a tenu sa 161è session mercredi au Caire, au début de laquelle, le Maroc a cédé à la Mauritanie la présidence tournante du Conseil.

Lors de cette réunion, le Maroc est représenté par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger,  Nasser Bourita, et comprenant notamment l’ambassadeur du Maroc en Égypte, délégué permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, Mohamed Ait Ouali.

Le permanent du Maroc à l’ONU nommé co-facilitateur du Sommet social mondial

Dans un autre, il y a lieu de signaler que le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Dennis Francis, a nommé l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, M. Omar Hilale, pour co-faciliter, avec l’ambassadeur de la Belgique, le processus de négociation onusien relatif aux modalités et la Déclaration politique du Sommet social mondial intitulé «Deuxième Sommet mondial pour le développement social », prévu en 2025, a rapporté l’agence marocaine de presse.

Le choix porté sur le Royaume est une forte consécration de l’engagement et de la Sollicitude Royale pour la réalisation de la justice sociale, le développement social et la préservation de la dignité des citoyens marocains.

En outre, cette désignation est une reconnaissance de la vision Royale ancrée dans les valeurs d’humanité et de solidarité. En effet, le Maroc a mis en place une véritable révolution sociale qui s’est matérialisée par le Projet Royal de généralisation de la protection sociale lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 14 avril 2021, ainsi que les différents chantiers initiés par le Souverain pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion et démocratiser l’accès aux services sociaux de base, notamment la santé, l’éducation, le logement et la justice.

Par ailleurs, la responsabilité onusienne confiée à M. Hilale traduit la crédibilité, la confiance et le respect dont jouit le Maroc à l’échelle des Nations Unies, en tant qu’acteur actif et engagé en faveur du développement durable et de la justice sociale. Cette responsabilité intervient, également, après la co-facilitation confiée à l’ambassadeur du Maroc du tout premier processus onusien de négociation de la Déclaration politique sur « la prévention, préparation et riposte aux pandémies » adoptée par les chefs d’État et de gouvernement lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale qui a eu lieu à New York en septembre dernier.

Cette nomination consolide, ainsi, le nouveau modèle de développement du Royaume fondé sur l’approche des droits de l’Homme ainsi que les récentes mesures sociales adoptées au Maroc.

La nomination de M. Hilale survient après l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU, le 27 février 2024, qui a décidé de convoquer le « Deuxième Sommet mondial pour le développement social » en 2025, afin de combler les lacunes et de réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers les principes énoncés dans la Déclaration de Copenhague de 1995 sur le développement social et de donner une impulsion à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Cet important processus sera marqué par des consultations transparentes et inclusives avec l’ensemble des États membres de l’ONU, les partenaires sociaux, et la société civile. Le Maroc et la Belgique élaboreront et faciliteront l’importante Déclaration politique qui sera adoptée par les chefs d’État et de gouvernement durant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale en 2025.

Le Sommet social de 2025 aura lieu 30 ans après le premier Sommet mondial historique pour le développement social de Copenhague, au cours duquel les chefs d’État et de gouvernement ont défini une vision commune ambitieuse du développement social visant la justice sociale, la solidarité, l’harmonie et l’égalité au sein et entre les pays.

M. Bourita s’entretient au Caire avec le Secrétaire général de la Ligue arabe

En outre, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita s’est entretenu mercredi au Caire avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El Gheit, selon l’agence marocaine de presse.

Ces entretiens ont porté sur le bilan de la présidence marocaine du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, à la lumière des derniers développements de la situation extrêmement complexe et dangereuse dans la région, consécutive à la poursuite par Israël de son offensive contre la bande de Gaza.

Les discussions ont également examiné les moyens de renforcer l’action arabe commune et le développement des mécanismes d’action collective pour accompagner les mutations rapides que connaît la scène internationale.

Avec MAP et ACP