Le contraste congolais : un pays potentiellement riche face à un peuple paupérisé

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a instruit le Gouvernement «d’accélérer la mise en œuvre de son programme ». Une urgence, a-t-il insisté. Cette instruction a été donnée au cours de la 35ème réunion du Conseil des ministres de vendredi 7 janvier dernier qu’il a présidée par visio-conférence. Cela tout en souhaitant aux membres de l’équipe gouvernementale un travail fructueux pour le bien des Congolais.

Et ayant fait le point sur sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, à l’instar de celles effectuées dans le Kongo Central, le Nord-Kivu, l’Ituri et le Grand Katanga, le Chef de l’Etat a indiqué avoir été meurtri de voir les conditions de vie difficiles des populations quasiment abandonnées à leur triste sort.

En effet, le Chef de l’Etat congolais a fait le triste constat selon lequel le Congo profond ressemble à un village du Moyen-âge où tout est à moderniser afin d’améliorer tant soit peu les conditions de vie de ces populations dont les pouvoirs publics semblent vouer aux gémonies.                       

Toutefois, l’instruction présidentielle est un vœu pieux ! Les souhaits, il y en a eu tellement ! A l’instar de nombreux défis à relever dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Le problème a toujours été de ne pas savoir par où commencer, lorsqu’on est même incapable de prioriser les priorités. Encore qu’il faut doter le Gouvernement de moyens de sa politique. Et que les membres de l’équipe Jean-Michel Sama Lukonde ne se comportent pas en détourneurs de deniers publics. Comme il en est le cas actuellement pour bon nombre d’entre eux. Qui, pour certains, arrêtés et incarcérés, sont remerciés par des élargissements inexpliqués.

Olivier Dioso