Prise de Kiwanja et Rutshuru-centre, affaire blocs pétroliers : Fortes pressions anglo-saxonnes sur Tshisekedi

Que revendiquent finalement les terroristes du M23 ? Difficile de répondre à cette question. Ce mouvement rebelle ne sait clairement exprimer son cahier des charges, parce qu’il est téléguidé en tout et pour tout. On sait néanmoins que derrière la résurgence du M23, soutenu et armé par le Rwanda, il y a de grands lobbys anglo-saxons qui tirent les ficelles pour contraindre le Président Félix Tshisekedi à se plier à leurs exigences. Et dans le lot des fortes pressions exercées sur le Chef de l’Etat, il y a cette ferme détermination de Kinshasa de mettre en valeur ses bocs pétroliers, principalement ceux du Graben Albertine. Au diktat international, particulièrement porté par le bloc anglo-saxon, Félix Tshisekedi a réservé une fin de non-recevoir. Ce qui a fini par irriter ceux qui, depuis des années, pillent et exploitent illicitement les ressources naturelles. Le Rwanda n’est donc qu’un épouvantail. Derrière Kigali, il y a toujours cette main noire internationale dont les ramifications remontent à Londres et Washington, deux acteurs majeurs de la déstabilisation de l’Est congolais.
Les anglo-saxons sont déterminés à maintenir la République Démocratique du Congo en position d’instabilité dans sa partie orientale. Face à un Félix-Antoine Tshisekedi, qui enfile le manteau de défenseur des intérêts du Congo et de son peuple, les puissants du monde ont fait le choix de freiner son élan.
Les anglo-saxons, c’est-à-dire Américains et Britanniques, ont arbitrairement choisi de prendre fait et cause pour le régime raciste, dictatorial et terroriste de Kigali. Dans ce choix arbitraire, la victime est déjà désignée : la République Démocratique du Congo.
Devenue le déversoir des violences dans la région, les puissants du monde, qui ont désigné leurs sous-traitants dans la région, multiplient des stratégies en faveur du statu quo. Kigali et Kampala ont l’autorisation de tuer, de faire tuer en vue de piller les ressources qui se trouvent en RDC. Le principe est de garder le silence. En cas de débordement, faire des déclarations soporisantes ayant pour finalité de calmer les opinions publiques nationales des pays commanditaires et sponsors. Ces pays sont également les bénéficiaires des produits de cette prédation sanglante organisée par des États et des multinationales.
Pour punir Tshisekedi, les anglo-saxons ont décidé de débrider leurs chiens, représentés par le Rwanda et son ombre le M23.

Les dessous d’une rébellion téléguidée
En menaçant de prendre Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, les décideurs du monde ont clairement levé l’option de tordre la main au Chef de l’Etat congolais en l’obligeant de tenir le comptoir RDC à leur disposition.
Félix Tshisekedi a le malheur d’avoir décidé de s’occuper convenablement des Congolais. Pour ce faire, il compte doter le pays d’une vraie armée. La loi de programmation militaire, avec un milliard de dollars américains par exercice, est un signal fort d’appropriation du pays. Les anglo-saxons ont compris que les Congolais, naïfs, risquent d’ouvrir véritablement les yeux.
Faisant d’une pierre plusieurs coups, les anglo-saxons veulent stopper cet élan. La prise éventuelle de Goma est un objectif militaire qui a le mérite, selon eux, de diviser les Congolais. Il s’agit surtout de mettre la population face à leurs dirigeants. La réponse de Tshisekedi à une demande américaine de ne pas exploiter six blocs pétroliers a convaincu Washington sur la nécessité de le laisser prendre le contrôle total de la souveraineté du pays qui risque de devenir une vraie puissance dans le monde.
Le peuple congolais, qui n’est pas dupe, n’acceptera plus que tout se décide sans lui.
Franck Fwamba, un acteur de la Société civile œuvrant dans les ressources naturelles, alerte l’opinion nationale : «Ce qui se passe dans l’Est est une stratégie montée contre le Président Tshisekedi par tous ceux qui le trouvent indépendant et non manipulable, contrairement à ce qu’ils pensaient. Retenons tous que le choix des Européens et Américains à la Présidence du pays était Katumbi, puis Fayulu et pas Tshisekedi qui n’est pas leur choix ni pion. Le feuilleton +vérité des urnes+ et ses ténors en est la grande illustration. Tous les congolais doivent soutenir le Chef de l’Etat parce qu’au moins le pays est dirigé par un Président non produit dans un laboratoire politique occidental. Le pays est dirigé par un nationaliste qui a poussé Kagame et Museveni ainsi que leurs alliés occidentaux et nationaux à montrer au monde entier la couleur de leurs maillots de corps troués ».
C’est dire que, derrière l’activisme du M23 et du Rwanda, il y a l’indépendance économique de la RDC qui est en jeu.

Econews