Sous-traitance dans le secteur de l’énergie : Miguel Kashal, DG de l’ARSP, tend la main à Olivier Mwenze, ministre des Ressources hydrauliques et Electricité

Comment parvenir à l’émergence d’une classe moyenne dans le secteur de l’énergie ? C’est le défi que s’est fixé le directeur général de l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé), Miguel Kashal. Pour le gagner, le DG de l’ARSP est allé solliciter l’accompagnement du ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng. Depuis lors, les deux régardent dans la même direction pour aider les entrepreneurs congolais à émerger dans ce secteur.

A l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), on travaille pour l’émergence d’une classe moyenne de Congolais. Nommé au poste de directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal y travaille activement. Il tient à accompagner des jeunes entrepreneurs congolais, détenteurs de micro ou petites et moyennes entreprises, à trouver leur compte dans le secteur de l’énergie, profitant de la loi de la libéralisation de 2014.

C’est à ce titre que le directeur général de l’ARSP est allé informer le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng, du contrôle imminent du respect des règles de la sous-traitance par les entreprises du secteur de l’énergie.

Le DG de l’ARSP s’est fixé un objectif. Il s’agit de mettre fin à la souffrance des entrepreneurs congolais afin de booster la classe moyenne congolaise dans le secteur de l’énergie, demeurant dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.

Reçu en audience par le ministre Olivier Mwenze, le DG de l’ARSP a motivé sa démarche, sollicitant un accompagnement du ministère pour l’émergence d’une classe moyenne d’entrepreneurs congolais dans le secteur de l’énergie.

Les deux personnalités ont fait part de l’exigence faite par la loi aux sociétés étrangères, dont celles du secteur de l’électricité et de l’eau, de promouvoir et de sécuriser les entreprise de droit  congolais.

A la sortie de l’audience, le DG de l’ARSP a expliqué les contours de cet entretien en ces termes : « Il y a une forte concurrence étrangère. Il y a des sociétés étrangères qui vendent de l’électricité directement à partir de leur pays en RD Congo et qui ne veulent pas collaborer avec les sociétés de droit congolais. Ce qui fait que le domaine de l’électricité n’évolue pas dans le secteur privé et le peu d’entrepreneurs qui sont dans ce domaine, nous devons les encourager et les protéger sinon ils vont disparaître ».

Déterminé à aider les entrepreneurs congolais à trouver leur compte dans le secteur de l’énergie, le DG Miguel Kashal Katemb note que la libéralisation du secteur de l’électricité et de l’eau constitue « un atout majeur pour promouvoir la sous-traitance dans le secteur privé tel que voulu par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

« Le Président de la République, qui a aujourd’hui voulu promouvoir la sous-traitance locale, a mis un accent sur ce point que nous devons développer à travers nos sous-traitants, les protéger et les sécuriser pour que leurs sociétés puissent agrandir », a-t-il souligné.

Tout compte fait, le directeur général de l’ARSP a obtenu, au terme de ces entretiens, les assurances de l’accompagnement du ministère des Ressources hydrauliques et Electricité pour l’émergence d’une classe moyenne congolaise dans le secteur.

Pour rappel, la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises congolaises à capitaux congolais en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Elle poursuit la protection de la main-d’œuvre travaillant dans les entreprises de la sous-traitance, la création de l’emploi pour les nationaux et l’élargissement de l’assiette fiscale au profit du Trésor public.

Econews