Commerce illicite de l’or dans le Sud-Kivu : les Renseignements militaires reçoivent le soutien du Chef de l’Etat et promettent d’intensifier la traque

Dans la province du Sud-Kivu, les Renseignements militaires, placés sous la direction du général-major Christian Ndaywel, sont parvenus à démanteler un réseau de trafiquants des matières précieuses dont les tentacules s’étendent jusqu’au Rwanda, pays agresseur de la République Démocratique du Congo.
Au regard de la pertinence de son action dans la lutte contre la fraude minière, l’Etat-major des renseignements militaires (EMRM, ex-DEMIAP) a reçu les encouragements de la plus haute autorité du pays, à savoir le Président de la République. Dans les milieux des mafieux, c’est la débandade. Et dans cette fuite en avant, certains tentent de se dédouaner en orchestrant une campagne de sape contre le commandement de l’EMRM. Qu’importe ! A l’EMRM, on promet d’intensifier la traque des ennemis de la République qui se servent de l’instabilité de l’Est-congolais dans la prédation des ressources naturelles de la RDC.
Les actions menées récemment dans la province du Sud-Kivu par l’État-Major des Renseignements Militaire, saluées par le Président Félix-Antoine Tshisekedi ont commencé à produire des fruits dans le secteur minier, particulièrement dans l’exploitation de l’or artisanal.
Ce coup de filet a permis aux renseignements militaires non seulement de démanteler le réseau de trafiquant opérant pour le compte du Rwanda, mais aussi de saisir près de 31 kg d’or, quatre coffres-forts qui ont été ouverts et remis à la justice, 15 ordinateurs portables, 41 téléphones, des fours, des balances, des moules, de l’argent liquide, soit 900.000 dollars américains, 6.568.000 francs congolais, 125.900 francs rwandais, 4560 roupies indiens et 1.000 shilling ougandais.
Pour accomplir ces crimes économiques, ces ennemis de la République opéraient, dans cette partie de la RDC, en complicité avec des hauts cadres des services spécialisés de l’Etat
En dépit des chiffres jamais atteints qui ont été mentionnés par le ministre des Finances sur l’augmentation de l’exportation de l’or, soit 100 kg exportés récemment, ces criminels économiques ou du moins leurs complices veulent discréditer l’intervention des services de renseignements militaires, notamment sa hiérarchie. Pourtant, en 45 jours avec Primera Gold DRC, la République Démocratique du Congo a exporté 207 Kg d’or du secteur artisanal, une première étant donné qu’en 2021, le pays n’a exporté que 23 kg et 34 kg en 2022, pourtant en partenariat avec une société rwandaise de droit privé connue sous le nom de Dither SA.
Voulant justifier cet acte, ces criminels tentent de se justifier en évoquant la loi congolaise qui définit la fraude minière comme étant l’exploitation, la détention, le transport, la commercialisation ou l’exportation des produits miniers en violation du Code minier et de ses mesures d’application, en affirmant que l’or saisi n’était pas en voie d’exportation et ne s’était pas retrouvé à la frontière.
A en juger l’agitation des concernés, les observateurs avertis peuvent constater l’ampleur du vaste réseau de fraude qui opérait au Sud-Kivu.

Econews