États généraux par-ci, états généraux par-là …

Si le ridicule pouvait tuer, les dirigeants de la RDC seraient déjà enterrés. États généraux des mines, ceux de l’Enseignement supérieur et universitaire ainsi que de l’agriculture… La liste se poursuit car d’autres sont annoncés. Mais à quoi riment ces états des lieux ? L’essentiel étant de passer à l’essentiel, c’est-à-dire aux actions concrètes. La situation dans ces différents secteurs ne datant pas d’aujourd’hui.

De Joseph Mobutu à Félix Tshisekedi, en passant par Laurent-Désiré Kabila…

 … et Joseph Kabila, les états généraux se sont succédé sans que les constats faits ne soient suivis de réalisations, d’améliorations à impact visible. C’est dire que la problématique étant connue, avec des états lieux déjà dressés, il ne sert à rien d’organiser des états généraux.

D’ailleurs, il y a lieu de faire remarquer qu’apparemment, chaque gouvernement avait dans son agenda l’organisation de ce genre de forums. Mais qui n’ont rien n’apporté au pays et à son peuple. Si ce n’est donner l’occasion aux organisateurs de saigner le Trésor public et se remplir les poches. Des tonnes et des tonnes de documents existent et moisissent dans les tiroirs des ministères du gouvernement. Et il suffit de les consulter pour savoir ce qu’il faut faire et par où commencer. Les maux dans tous les secteurs ont été diagnostiqués et les solutions proposées. Comme qui dirait : ‘‘Il n’y a rien de nouveau sous le soleil’’, ‘‘il ne faut pas inventer la roue’’.

Les organisateurs le savent bien. Seulement, la gloutonnerie financière aidant, ils font du saupoudrage en reprenant les solutions déjà envisagées afin de faire main basse sur le budget alloué aux états généraux.

A tout prendre, il faut qu’on arrête avec cette manie de se moquer de l’Etat et du peuple congolais en procédant à des états généraux bidons pour gaspiller inutilement le temps et les maigres ressources financières dont dispose le Trésor. C’est dire que l’Etat congolais n’a que faire de ce genre de forums ! Dont les recommandations vont ressembler à ce qui a déjà été dit il y a une ou plusieurs décennies.

Econews