COP 27 : la VPM Eve Bazaïba associe les gouverneurs des provinces forestières aux travaux préparatoires

«Pays–solution » dans la lutte contre le changement climatique, la République Démocratique du Congo (RDC) tient à imposer sa marque, dans la perspective des travaux préparatoires, prévus du 3 au 5 octobre 2022 en Egypte, de la 27ème Conférence des Parties signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) que le pays des Pharaons organise en partenariat avec la RDC.
En effet, la 27ème Conférence des parties signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) se tient, du 7 au 18 novembre 2022 à Charm El-Cheikh (Egypte).
Sur place à Kinshasa, Mme la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba Masudi, mobilise ses équipes pour la réussite de ce grand événement planétaire.
Kinshasa n’étant pas la RDC, dit-on, la VPM Eve Bazaïba a supervisé les travaux préparatoires de cet événement dans lesquels elle a associé les gouverneurs des provinces à vocation forestière. A l’occasion, elle a appelé à l’implication des ministres, de la Société civile, des scientifiques ainsi que des gouverneurs de provinces forestières, pour la réussite de ce grand événement devant permettre à la RDC de s’attirer les projecteurs du monde, en tant que «pays solution» face aux effets néfastes du réchauffement climatique.
Six ans après Marrakech qui a abrité en 2016 la Cop 22 de 2016, suivie la COP 26 qui s’est tenue en 2021 à Glasgow (Ecosse), la RDC avait exprimé son ambition d’abriter les travaux préparatoires de la COP 27, pré-Cop 27, et cela, avec le soutien de plusieurs Etats du Bassin du Congo, de l’Afrique et des pays développés. Avec ses forêts qui séquestrent plus de 24,5 Gigatonnes de CO2 par jour, sa biodiversité, son eau douce, soit 67% des eaux totales du Bassin du Congo, ses minerais stratégiques, le pays de Patrice-Emery Lumumba comme pays solution, devrait récupérer son leadership climatique et environnemental dans le bassin du Congo, l’Afrique et le monde.

L’implication de tous
Pour y arriver, il fallait l’implication de tous. C’est justement pour cette fin et particulièrement dans le cadre des préparatifs de la COP 27, la VPM Eve Bazaiba a reçu différentes couches de la société, notamment les Scientifiques, les ministres, les gouverneurs des provinces forestières et la Société Civile environnementale. Pour la patronne de l’environnement congolais, la RDC pays solution signifie trois choses: d’abord, le pays est conscient des enjeux du climat autour de ses ressources naturelles. Ensuite, le pays s’engage à améliorer la gouvernance de ses ressources naturelles et enfin, la RDC réclame une compensation équitable pour les services écosystémiques rendus au monde par ses forêts, ses tourbières et ses autres ressources naturelles.
Gouverneurs, vice-gouverneurs et autres représentants de quelques provinces ont échangé avec la vice-premier ministre en charge de l’environnement sur les problèmes inhérents au secteur forestier de leurs entités respectives, la gouvernance forestière, le crédit carbone, les questions liées aux taxes et redevances. 
Les scientifiques n’étaient pas en reste, en marge de cette Pré-COP 27, ils devaient proposer des options pratiques, politiques et scientifiques innovantes en vue de renforcer la protection et la sauvegarde des écosystèmes congolais, tout en encourageant la mise en place d’une stratégie de collaboration entre les scientifiques et les décideurs politiques, en vue d’une meilleure prise en compte des recommandations scientifiques dans la lutte contre le changement climatique dans le bassin du Congo.
Aussi, le type de collaboration envisageable entre la science et la politique du climat afin de promouvoir dans le bassin du Congo, des solutions de développement socioéconomiques intégrant la protection des forêts, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la desserte en énergie électrique. La VPM à l’environnement a insisté sur le marché carbone et les potentiels de la RDC pour traduire cette séquestration de carbone en pièces sonnantes et trébuchantes en faveur du peuple congolais.
Les travaux préparatoires de cette visent à assurer une organisation harmonieuse et sans faille de la Pré-Cop27, en vue de la consolidation du leadership environnemental et climatique de la RDC. Occasion pour la VPM d’insister sur le fait que les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo sont au cœur de la transition écologique actuelle et désormais au centre du débat sur la lutte contre le changement climatique. Partenaire du ministère, la Société civile environnementale congolaise est également mise à contribution, car son point de vue compte pour la réussite de ce grand événement.
L’organisation de la Pré-Cop27 par RDC devra davantage placer le pays au centre des enjeux climatiques de la planète, en sa qualité de pays solution à la crise climatique et tirer le maximum des dividendes y afférents en termes de compensations.

Econews