Délivrance des attestations d’enregistrement : nouvelle fenêtre d’opportunité de l’ARSP aux sous-traitants locaux

Pour aider à l’éclosion d’une véritable classe moyenne en République Démocratique du Congo, l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a ouvert une nouvelle opportunité pour les sous-traitants d’activités publiques. Ils ont désormais la possibilité de souscrire pour une attestation d’enregistrement qui leur donne la garantie pendant trois ans.
Les sociétés sous-traitantes d’activités publiques en RDC peuvent de nouveau solliciter et obtenir leurs attestations d’enregistrements des sous-traitants auprès de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), établissement public créé à cet effet.
Le document obtenu aura une période de validité limitée à trois ans, précise le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, très engagé et déterminé à accompagner le Chef de l’Etat dans sa vision de promouvoir une nouvelle classe moyenne en RDC. Le DG Miguel Kashal a récemment fait cette annonce, tout en prenant le temps d’expliquer les raisons à la base de la suspension de la délivrance de ce document, essentiellement motivée par le souci d’éviter la fraude au travers des prête-noms dans certaines société. Cette mesure a permis la vérification régulière de l’identité des actionnaires.

Un inspecteur outillé aux commandes
Pour le moment, l’ARSP a l’avantage d’avoir un inspecteur outillé au service de la nation. En effet, peu après sa prise des fonctions comme directeur général de cet établissement public, Miguel Kashal avait entrepris une série d’actions qui ont marqué les esprits et qui l’ont positionné comme le meilleur gestionnaire, le premier, à avoir bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017, de cet établissement public, à savoir l’émergence d’une vraie classe moyenne sociale en RDC.
Parmi ses actions, on compte une mission de contrôle et de conformité menée sur le terrain et qui avait révélé l’existence des sociétés prête-noms et autres stratégies de lutte contre la fraude, en vue de détecter et mettre fin aux actions des irréguliers. Il était temps pour d’abord suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu’à nouvel ordre.
On se rappelle que la législation en vigueur réserve 51% des parts aux actionnaires congolais dans toute société de sous-traitance créée contre 49% pour les expatriés. Mais dans la pratique, un système de prête-nom avait servi à contourner cette mesure. Près de 90% des sociétés étaient concernées par ce système de fraude difficile à démanteler, et qui portait préjudice au trésor public et aux entrepreneurs congolais. Il a fallu un DG de la trempe de Miguel Kashal, qui a une expérience avérée dans ce secteur, pour détecter les mécanismes de fraude et ramener de l’ordre.
Il faut souligner que c’était une mesure conservatoire, le temps de mettre de l’ordre dans ce secteur surveillé de très près par les autorités qui comptent sur lui pour l’émergence d’une classe moyenne au pays.
«Fidèle à la vision du Président de la République, nous démystifions le secteur de la sous-traitance en RDC », déclare le DG Miguel Kashal. Et d’ajouter : «Nous avions constaté que les autres associés s’organisaient pour évincer les Congolais dans lesdites sociétés une fois le permis obtenu. Les Congolais ne leur servaient plus à rien. Cela s’appelle de la fraude, de l’exploitation. Nous sommes réorganisés en interne avec un système d’approbation très serré. Les trois ans nous permettent de faire une réévaluation pour savoir si les mêmes associés continuent de détenir les mêmes parts sociales. Et aussi combattre ce système de prête-nom. Nous voulons que les Congolais puissent avoir des parts réelles. Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vient de démystifier ce secteur de la sous-traitance qui était un circuit très fermé, qui devient, aujourd’hui, ouvert à tous les Congolais et à tous les niveaux et qui va permettre de développer la classe moyenne congolaise».
C’est dire que des mécanismes sont mis en place pour permettre non seulement aux sous-traitants congolais de gagner des marchés, mais aussi de les aider à sortir de la pauvreté et devenir des millionnaires, selon la vision tracée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Avec Miguel Kashal aux commandes, tout est en marche pour une ARSP rénovée, au service de la population congolaise.

Econews