L’Espagne rejette l’offre du Polisario de signer un accord de pêche

Le gouvernement espagnol a répondu à la proposition du Polisario portant sur la conclusion d’un accord de pêche. «Je ne donne pas d’importance à cette offre. Tout accord de pêche est entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne», a précisé lundi à Cordoue le ministre espagnol de l’Agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, en réponse à une question sur les pourparlers lancés par le Front, vendredi aux Iles Canaries, avec des professionnels espagnols.

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En revanche, le ministre Planas a révélé qu’il «s’est entretenu ces derniers jours» avec son homologue marocain, Mohamed Sadiki. «Nous avons convenus que nous allons demander à la Commission européenne de continuer avec le Royaume du Maroc la technique d’évaluation de l’accord, afin que les négociations reprennent au plus vite et qu’un nouveau protocole soit conclu», a-t-il expliqué.
Les Iles Canaries ont accueilli, vendredi, une réunion entre des représentants du Front et des armateurs de l’archipel, consacrée à l’examen de l’offre du Polisario. Abddellah Arabi, le délégué général du Polisario en Espagne, y a défendu «un cadre légal» afin qu’«ils poursuivent leur activité» sans être, selon lui, «des victimes d’un accord illégal».
L’accord de pêche entre le Maroc et l’UE expire le 17 juillet. Les deux parties n’ont pas ouvert de négociations pour son renouvellement. Elles attendent d’abord de connaître le verdict en appel de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), attendu dans les mois à venir, avant de franchir ce cap.

Drones iraniens au Polisario soulevées : le Parlement britannique tonne
Dans un autre registre, la question des livraisons d’armes iraniennes au Polisario a été soulevée à la Chambre basse du Parlement britannique. Le député conservateur James Duddridge a mis en garde le gouvernement contre les conséquences d’une éventuelle fourniture de drones aux milices du Front sur «la paix très fragile avec les Marocains au Sahara occidental, un espace régi par l’ONU».
Dans sa réponse, James Cleverly, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du développement, a reconnu que «l’activité malveillante de l’Iran ne se limite pas à son propre voisinage proche ou, en fait, au Royaume-Uni. Nous examinons très attentivement les informations crédibles sur le soutien par le biais d’équipements militaires non seulement à la Russie dans ses attaques contre l’Ukraine, mais aussi aux milices et autres groupes militaires dans la région et à travers l’Afrique».
Le député James Duddridge, ancien secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, est un partisan de longue date du Maroc. Il a déjà effectué une visite au royaume en 2014 et salué le retour du Maroc à l’Union africaine en janvier 2017.
Pour rappel, le Maroc avait justifié la rupture, en mai 2018, de ses relations avec l’Iran par les livraisons d’armes au Polisario. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait alerté, en octobre 2022, sur «l’acquisition par des acteurs non-étatiques, grâce à l’appui à l’Iran, d’armes et de techniques sophistiqués, tels que les drones armés. C’est un phénomène très dangereux et menace la paix régionale et internationale».
Avec Yabiladi